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dimanche 22 avril 2018

rapport d'activités discuté et approuvé en assemblée générale du CLPS, 21 avril 2018


















CERCLE LAÏQUE POUR LA PREVENTION DUSECTARISME
 
RAPPORT D’ACTIVITE 
(larges extraits)
21 AVRIL 2018



16 ans déjà ! C’est toujours sans triomphalisme, mais sans occulter ce en quoi nous avons fait avancer la cause qui nous rassemble que nous vous présentons cette année un rapport d’activité.
Toujours, nous l’espérons, tout en nuances.

L’information

C’est toujours le blog qui est notre principal vecteur d’information. Il nous a même permis de prendre contact personnellement avec des amis qui nous ont fait le plaisir de nous rejoindre. Nous nous efforçons toujours de ne pas tomber dans un manichéisme facile et il faut nous efforcer à observer une objectivité maximale autant que faire se peut ; il est déjà arrivé certes que des mouvements ou des mouvances dont nous avons évoqué l’existence nous demandent des droits de réponse ou nous envoient des correspondances ; toutefois, notre prudence fait en sorte que cela reste relativement rare. Le plus jeune d’entre nous a demandé que nous ouvrions une page Facebook. Nous l’avons fait, et il se fait que d’une manière générale, il semblerait que la fréquentation de notre blog ait sensiblement augmenté.

De plus, il se fait que via le formulaire de contact du blog, des demandes d’informations nous parviennent, et nous nous efforçons d’y répondre dans les délais les plus brefs. Nous nourrissons l’espoir, mais peut-être est-ce trop demander, que les contacts virtuels pris via les réseaux sociaux nous permettent d’entretenir des contacts humains et militants… Peut-être n’est-ce pas l’esprit des réseaux sociaux.


L’enseignement hors contrat

Nous avons déjà souligné la position difficile dans laquelle nous nous trouvions : nous sommes des défenseurs du service public, donc des fonctionnaires. En revanche, la loi nous permet de solliciter des directions départementales des services de l’éducation nationale les rapports sur les établissements hors contrat qui pourraient être suspectés de sectarisme. C’est année, nous en avons demandé une dizaine. Et les difficultés s’accroissent. Peu de réponses ces dernières semaines. La Commission d’accès aux documents administratifs que nous saisissons à chaque fois, garde une jurisprudence constante : les rapports d’inspection, dès lors qu’aucune procédure judiciaire n’est en cours et que les noms des personnes physiques sont biffés sont communicables à toute personne qui en fait la demande. Sans doute faut-il voir dans ces refus tacites de répondre à nos demandes une tradition administrative de discrétion ?

Mais le contexte cette année est différent : qu’on nous entende bien. Nous n’entendons pas mener une campagne politique, nous n’avons jamais appelé à voter pour tel ou tel candidat ou aux élections politiques, et d’ailleurs il est à parier que la variété des appartenances et des sympathies de nos adhérents recouvrirait une palette très large. Mais quand nos principes et notre objet statutaire sont en cause, nous devons aussi le dire. La ministre de la culture qui appartient où est proche nous ne savons pas, nous n’avons pas de preuve en la matière, d’une mouvance que nous suivons, à créé dans sa maison d’édition une école proche c’est le moins qu’on puisse dire de ladite mouvance. Le ministre de l’éducation nationale a envoyé un message chaleureux à la fondation espérance banlieue, proche de la fondation pour l’école qui l’abrite. Cela peut-t-il expliquer les difficultés à obtenir le rapport de l’école Alexandre Dumas en Seine-Saint-Denis, que nous avons sollicité de l’administration ? Avouons le, nous ne pouvons pas l’affirmer, nous ne savons pas s’il s’agit d’une conséquence d’une volonté politique, ou tout simplement, ne soyons pas paranoïaques, d’une pesanteur administrative.

Nous avons pu constater que les mouvance dans lesquelles évoluent les établissements hors contrat se multiplient, et les établissements également. Il est de plus en plus difficile de relever ce qui appartient au domaine qui fait l’objet social de notre association, d’établissements à but purement de l’écoute du créatif. Par exemple, l’école démocratique de Dijon. Il semblerait qu’il y ait des liens avec le printemps de l’éducation, une mouvance que nous connaissons bien et à laquelle appartiennent notamment les colibris, les écoles Waldorf, ainsi malheureusement que l’office central pour la coopération l’école, un organisme qui regroupe toutes les coopératives scolaires de l’enseignement laïque. Sans doute cette journée du 21 avril doit-elle être un nouveau départ pour tes recherches, et nous devrions avoir des soutiens. Il nous faut convaincre nos interlocuteurs laïques, que l’enseignement privé, comme il y a 30 ou 40 ans, ne se réduit pas à l’enseignement confessionnel traditionnel, mais que sous couvert d’écoles alternatives, des courants obscurantistes ou sectaires même se substituent de plus en plus au service public auquel nous sommes attachés.

Nous avons rencontré notamment le syndicat national de l’enseignement du second degré, qui semble avoir particulièrement bien compris notre problématique. Nous l’en remercions et nous nous félicitons de cette prise de contact. Nous avons rencontré également le président national des délégués départementaux de l’éducation nationale dans le même objectif et noué un contact avec le comité national d’action laïque, nous espérons que ces liens naissants perdureront.

La radicalisation.

La France entière, depuis les, se préoccupe de l’embrigadement de jeunes, et de leur départ sur les théâtres de guerre au Moyen-Orient. Disons-le tout de suite, votre conseil d’administration lors d’une réunion a abordé ce sujet, et, au risque de décevoir, mais de manière unanime, a décidé que notre association, ne devait pas s’autoproclamer experte ni en radicalisation, ni en déradicalisation. Les dérives sectaires proprement dites telles que nous les étudions depuis plusieurs décennies demeurent notre cœur de métier. Toutefois, nous nous sommes contentés de mettre en ligne des documents de réflexion, mais sans que cela implique une prise de position ou une réflexion approfondie de notre part.

(...)

L’administration nous a demandé des intervenants sur le problème de la jeunesse confrontée à l’embrigadement et nous avons pu obtenir un concours, la personne a commencé à venir donner des séances d’information.

Notre réseau.

Nous avons des adhérents dans une douzaine de départements, nous étions partis de l’est de la France pour nous étendre rapidement en Ardèche, en Lot-et-Garonne, en Saône-et-Loire, en Bretagne et maintenant à Paris. Nous avons signé il y a maintenant cinq ans une convention avec le conseil national des associations familiales laïques dont des relais départementaux nous servent de relais pour certaines actions, ce qui nous est favorable car nous pouvons ainsi étendre notre maillage. Nous sommes en contact avec les CDAFAL de Seine-et Marne, de la Meuse et du Haut-Rhin. Sans doute faudra-t-il et nous pourrons le faire lors de l’assemblée générale, voir comment nous pouvons pourrions étendre ce réseau les contacts avec des associations laïques. Un grand merci à la fédération des œuvres de l’Ardèche, qui nous ouvre ses colonnes dans sa revue ENVOL.



L’écoute

Nous recevons régulièrement, sans que ce soit quotidien loin de là, des appels sur notre répondeur auquel nous donnons suite dans les délais les plus brefs, parfois dans le meilleur des cas, quelques minutes ! Cela va parfois de demandes qui s’avèrent totalement extérieures à l’objet social de l’association, mais parfois nous permettent de débloquer des situations. Ainsi, sans que nous donnions bien entendu de précision publiquement, une personne éduquée dans le milieu des témoins de Jéhovah, et que nous avons pu aider et conforter dans l’idée que ses doutes et ses questionnements étaient parfaitement légitimes. D’une manière générale, dès que les personnes semblent avoir résolu les problèmes qui se posent à elle, bien entendu, nous n’insistons pas. Nous les laissons suivre leur voie. Mais il s’est avéré que nous avons souvent traité peut-être peu de cas, mais très en profondeur.

En conclusion, l’urgence de voir des plus jeunes nous rejoindre, comme la plupart des associations nous sommes vieillissants et nous avons l’audace de penser que notre combat pour la liberté de conscience vaut la peine !




NOS REMERCIEMENTS A TOUS NOS INTERLOCUTEURS QUI NOUS AIDENT
SOLIDARITE LAÏQUE
LA MIVILUDES
LE CNAFAL

A NOS PARTENAIRES QUI POURSUIVENT DES OBJECTIFS PROCHES DES NOTRES
ASSOCIATION NOISEENE DE DEFENSE ET DE PROTECTION CONTRE LES SECTES
UNADFI

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