lundi 29 juin 2015
vendredi 19 juin 2015
Un énorme temple scientologue inauguré sous des jets d’œufs
Un énorme temple scientologue inauguré sous des jets d’œufs
Religion
Le plus grand centre de scientologie de Suisse a ouvert ses portes dans une ambiance tendue à Bâle. Des habitants ont bruyamment manifesté.
Le premier acte de ce drôle de théâtre se déroule d’un côté de la Burgfelderstrasse, samedi après-midi à Bâle. Une barrière de Securitas équipés d’oreillettes contrôlent l’accès à un bâtiment flambant neuf. Derrière, une énorme foule se presse pour assister à la cérémonie d’ouverture du plus grand centre de scientologie de Suisse, le lieu de vie Ideal Org (ndlr: pour «Organisation Idéale»). Premier du genre en Suisse, le temple est destiné à accueillir, dans une surface de 4600 m2, entre 100 et 120 personnes pour y suivre des cours chaque semaine.Plus de 2500 invités ont fait le déplacement depuis toute la Suisse, mais également de France, d’Italie et d’Allemagne. La foule est si dense que les journalistes sont priés de revenir le lendemain pour visiter le centre. «Nous ne nous attendions pas à autant de gens», explique le porte-parole de l’Eglise Jürg Stettler. Des écrans sont installés dans la cour intérieure pour permettre à tout le monde d’assister à la cérémonie d’ouverture. Un homme au brushing et au bronzage soignés fait son apparition sur l’estrade. Chacune de ses phrases, délivrées en dévoilant une rangée de dents parfaites, provoque les applaudissements à tout rompre du public.
Le successeur de Hubbard
La question sur l’identité du personnage provoque un haussement de sourcils. «C’est David Miscavige», lâche Jürg Stettler. Autrement dit, le grand patron de la scientologie en personne, considéré comme le digne successeur du fondateur de l’Eglise, L. Ron Hubbard (lire ci-contre).Rudolf Flösser, directeur exécutif de l’Eglise de scientologie de Bâle, est assis au premier rang. Il en est également l’un de ses très généreux donateurs, ce qui lui vaut d’être présenté par David Miscavige sous l’étiquette officielle de «constructeur de la Nouvelle Civilisation» (ndlr: un titre qui s’acquerrait à partir d’un minimum de 1 million de dollars de dons). «Rendons hommage à notre Alexandre le Grand, destiné à bâtir le nouvel Empire suisse!»La cérémonie aux forts accents américains se termine au bout d’une heure. «Soyez fiers d’être ce que vous êtes, mais, plus que tout, soyez scientologues.» Les mots finaux sont ponctués d’un pétard et d’une envolée de ballons rouges et blancs, sous les vivats de l’assistance.De l’autre côté de la rue, on entend la rumeur d’une autre foule, un groupe bigarré d’environ 150 personnes. Jeunes et vieux, bobos et alternos, brandissent pancartes et majeurs tendus. Réunis sous le slogan «Tout ce qui fait du boucan» pour protester contre l’ouverture du temple, les manifestants actionnent des sirènes, soufflent dans des trompettes, tapent dans des poêles à frire.«La scientologie représente un véritable danger, surtout pour les jeunes. Cette secte exploite les plus faibles», martèle dans un effroyable tintamarre l’un des organisateurs de la manifestation, Manfred Harrer. Cet informaticien habitant du quartier, 63 ans, a fait de la lutte contre la scientologie un véritable combat. Il a établi une liste de ceux qu’il a repérés comme membres de l’Eglise. «J’ai recensé 300 personnes et plus de 50 entreprises. On peut ainsi éviter qu’ils s’infiltrent.»Manfred Harrer s’empare d’une vuvuzela. A chaque passage d’un des responsables de l’Eglise, les manifestants augmentent le volume de décibels. Des Français, membres du collectif Anonymous, sont venus spécialement de Paris. «Nous sommes venus dire à M. Miscavige que nous ne voulons pas de sa prétendue Eglise, qui a d’ailleurs été condamnée en tant qu’organisation criminelle en France.» Le jeune homme s’interrompt pour hurler dans son dictaphone au passage de celui qu’il reconnaît comme un responsable scientologue. «Cette organisation personnifie toutes les formes d’abus des libertés individuelles», souligne-t-il entre deux beuglantes.Sur le trottoir d’en face, la bruyante cohue est observée avec indulgence. «Ils ont le droit de manifester. Ils ne dérangent pas tant que ça», assure Jürg Stettler. Quelques secondes plus tard, des œufs volent au-dessus des têtes. Les tirs s’abattent sur la façade et les invités. Nous laissons le porte-parole en vive discussion avec la police, chargée d’éviter les débordements. Heureusement, ceux-ci n’iront pas plus loin. (TDG)(Créé: 26.04.2015, 19h23)Une religion pour «nettoyer l’âme»
L’Eglise de scientologie a été fondée en 1952 aux Etats-Unis par L. Ron Hubbard, un écrivain de romans de science-fiction. Le mouvement a pour objectif de créer un monde «sans guerre, sans criminels et sans folie».
La scientologie affirme que l’homme est un esprit immortel dont les potentialités sont affaiblies à cause de traumatismes psychiques ou physiques. Elle se base sur la dianétique, théorie également inventée par L. Ron Hubbard. La dianétique est un néologisme signifiant «à travers l’âme». Elle prône un éveil spirituel grâce à l’identification et la réduction systématique des images mentales négatives. Elle affirme ainsi pouvoir «nettoyer» l’être humain grâce à des cours.
La scientologie est présente depuis une quarantaine d’années en Suisse. Elle y a établi cinq Eglises: à Bâle, à Berne, à Genève, à Lausanne et à Zurich. Ses responsables comptent 300 employés et 5000 membres. La centrale d’informations sur les sectes Infosekta réduit cette estimation à 900 membres maximum.
LA TRIBUNE DE GENEVE
mercredi 17 juin 2015
Extrait du dernier rapport de la MIVILUDES
Dans les cas que nous pouvons observer (lobbying contre les vaccins,
contre les antibiotiques, contre la médecine allopathique, mais aussi contre les
«ondes », contre l’éducation nationale, etc.), l’idéologie ne se revendique pas
New Age, en raison de sa dévaluation aux yeux du grand public et des tenants
de la spiritualité New Age eux-mêmes, ainsi que nous l’avons précédemment
mentionné.
Toutefois, les éléments idéologiques sont bien là, à commencer par le rejet d’une certaine conception de la modernité (sur laquelle s’appuient les campagnes de discrédit, voire se développe une pensée conspirationniste), l’aspiration au « changement de paradigme », la conception holistique de l’action sur le réel (on observe le détournement de certaines images relevant de la culture scientifique comme l’effet papillon, ou de la culture économique, tel le développement du microcrédit, pour réaffirmer la conception New Age selon laquelle la transformation du monde passe par la transformation intérieure des individus et accréditer certaines conceptions simplistes d’action par contagion ou d’action à distance), ainsi que la promotion de nouvelles formes de gouvernance, et surtout un fond théorique emprunté à la religiosité New Age et à l’ésotérisme (discours de type magique qui se réfère aux énergies, aux vibrations, aux échanges avec son ange gardien, à l’astrologie, etc.).
Le lobbying New Age est fort mais non exclusif, et l’on assiste à des collusions d’intérêts de la part de groupes ou d’individus qui ne partagent pas nécessairement les mêmes assises théoriques ni ne visent les mêmes enjeux; on observe également de la part de certains acteurs la technique du cheval de Troie qui, profitant d’une idéologie porteuse mais vague, introduisent des théories, des pratiques ou des pédagogies discutables quant au fond théorique et aux impacts, et cherchent à les assimiler à celles qui ont fait leurs preuves. Ainsi l’attention de la Mission a été attirée par l’efflorescence de créations de petites écoles privées dont certaines, en raison de l’amateurisme et du dogmatisme de leur instigateur, s’orientaient vers un fonctionnement sectaire. La Mission a ainsi pu observer le fort lobbying qui existe sur la Toile pour dénigrer l’Éducation nationale, promouvoir l’instruction à domicile ou la création d’écoles privées hors contrat, et proposer pratiques, techniques, consultations, soutiens, coachings, etc., dans le domaine de l’éducation hors secteur public.
Dans ce vaste mouvement qui s’organise sur la Toile, la Mission a constaté que certains acteurs forts s’inspirent directement de l’idéologie New Age. Tous ne le sont pas et peuvent venir d’autres horizons politiquement ou religieusement définis, et parmi les acteurs que l’on peut désigner comme New Age il faut encore nuancer cette appellation selon le degré d’adhésion de chacun (rappelons que cette vision du monde peut prendre toutes les formes, d’un imaginaire porteur à une idéologie radicale). Ainsi observe-t-on des sites pro-instruction à domicile de diverses orientations politiques, qui jouent sur les angoisses des parents pour promouvoir l’école à la maison, la création d’écoles alternatives, etc... Ils renvoient à d’autres sites « ressources », auxquels cette campagne de dénigrement profite, par exemple on relève la forte présence sur la Toile de l’association «Le printemps de l’éducation», laquelle est partie liée au mouvement alternatif des Colibris.
Or, dans ce vaste champ de sites qui s’entre-répondent autour de la même thématique et d’un imaginaire commun, se trouvent référencées des pratiques éducatives défavorablement connues de la Miviludes (la page Facebook du «Printemps de l’éducation» fait de la publicité pour la pédagogie Steiner), ainsi que des techniques qui, à l’instar de ce qui se passe pour la formation professionnelle, sont issues des psychologies alternatives New Age et sont loin d’offrir toutes les garanties de sérieux (on relève, dans l’annuaire collaboratif proposé par le site «Printemps de l’éducation», le renvoi à un praticien de la méthode ESPERE défavorablement connue de la Mission).
Au vu de ce lobbying offensif et des intérêts économiques en jeu qui l’expliquent au moins en partie, la mise en garde de Michel Lacroix dans La Spiritualité totalitaire. Le New Age et les sectes, semble encore de mise : «Le caractère commercial du Nouvel Âge porte atteinte à la conception traditionnelle de l’éducation. On n’aurait rien à objecter si le Nouvel Âge n’était qu’un marché du loisir. Mais il entend être un marché de l’éveil de l’esprit! Ce ne sont point des objets et des services futiles qu’on y négocie, mais ce qu’il y a de plus élevé dans la hiérarchie des aspirations humaines : on vend et on achète la “formation de la personne”, la “culture de l’homme”, la “réalisation de soi”, l’“éveil spirituel”, la “croissance intérieure”, l’“expérience mystique”. Dans le marché de la transformation personnelle, le plus noble objet de l’éducation devient une marchandise. Jamais dans l’histoire la réification de la vie de l’esprit n’avait été poussée aussi loin. L’acte de s’éduquer et de se former se résout désormais en une succession de gestes consommatoires. »
L’analyse du discours New Age sur Internet a pu mettre en lumière les raisons de sa particulière vivacité sur la Toile, et alors même que les tenants du New Age se reconnaissent de moins en moins dans cette appellation. La facilité avec laquelle le New Age se diffuse, le nombre de réseaux qu’il innerve et les pratiques qu’il véhicule nécessitent une certaine vigilance de la part du grand public. En effet, en tant que telle cette spiritualité, avec les pratiques qu’elle engendre, n’est pas sectaire, mais la dangerosité s’apprécie au regard du degré d’adhésion à une doctrine, à un mouvement ou à un individu, et des conséquences que celle-ci entraîne. Toutefois, parce que l’histoire du phénomène sectaire et les dérives que la Miviludes observe actuellement montrent que le New Age est un terreau favorable à l’escroquerie, au charlatanisme et à l’emprise mentale, et parce que les conditions de sa diffusion se sont transformées, il est nécessaire de réfléchir aux garanties que le politique peut offrir pour préserver les conditions pour le citoyen d’opérer un choix éclairé. Le rôle de la Miviludes est de participer à la transparence de l’information pour le grand public, de former les agents de l’État à diagnostiquer un contexte sectaire, à reconnaître la nature du préjudice subi et à faire en sorte qu’il soit traité comme tel.
Dans ce domaine précis où l’on s’interroge sur la diffusion d’un imaginaire et sa possible transformation en idéologie, son rôle est de rappeler l’importance qu’il y a à défendre la liberté de conscience. Pour que celle-ci ne soit pas un vain mot, et afin qu’Internet corresponde toujours à l’utopie de la liberté de l’information qui lui a donné naissance, il est nécessaire non seulement de préserver la pluralité de l’information, son libre accès, sa vulgarisation notamment lorsqu’il s’agit de l’information scientifique, mais également de donner à chacun les moyens de se prémunir contre la manipulation de l’information.
Toutefois, les éléments idéologiques sont bien là, à commencer par le rejet d’une certaine conception de la modernité (sur laquelle s’appuient les campagnes de discrédit, voire se développe une pensée conspirationniste), l’aspiration au « changement de paradigme », la conception holistique de l’action sur le réel (on observe le détournement de certaines images relevant de la culture scientifique comme l’effet papillon, ou de la culture économique, tel le développement du microcrédit, pour réaffirmer la conception New Age selon laquelle la transformation du monde passe par la transformation intérieure des individus et accréditer certaines conceptions simplistes d’action par contagion ou d’action à distance), ainsi que la promotion de nouvelles formes de gouvernance, et surtout un fond théorique emprunté à la religiosité New Age et à l’ésotérisme (discours de type magique qui se réfère aux énergies, aux vibrations, aux échanges avec son ange gardien, à l’astrologie, etc.).
Le lobbying New Age est fort mais non exclusif, et l’on assiste à des collusions d’intérêts de la part de groupes ou d’individus qui ne partagent pas nécessairement les mêmes assises théoriques ni ne visent les mêmes enjeux; on observe également de la part de certains acteurs la technique du cheval de Troie qui, profitant d’une idéologie porteuse mais vague, introduisent des théories, des pratiques ou des pédagogies discutables quant au fond théorique et aux impacts, et cherchent à les assimiler à celles qui ont fait leurs preuves. Ainsi l’attention de la Mission a été attirée par l’efflorescence de créations de petites écoles privées dont certaines, en raison de l’amateurisme et du dogmatisme de leur instigateur, s’orientaient vers un fonctionnement sectaire. La Mission a ainsi pu observer le fort lobbying qui existe sur la Toile pour dénigrer l’Éducation nationale, promouvoir l’instruction à domicile ou la création d’écoles privées hors contrat, et proposer pratiques, techniques, consultations, soutiens, coachings, etc., dans le domaine de l’éducation hors secteur public.
Dans ce vaste mouvement qui s’organise sur la Toile, la Mission a constaté que certains acteurs forts s’inspirent directement de l’idéologie New Age. Tous ne le sont pas et peuvent venir d’autres horizons politiquement ou religieusement définis, et parmi les acteurs que l’on peut désigner comme New Age il faut encore nuancer cette appellation selon le degré d’adhésion de chacun (rappelons que cette vision du monde peut prendre toutes les formes, d’un imaginaire porteur à une idéologie radicale). Ainsi observe-t-on des sites pro-instruction à domicile de diverses orientations politiques, qui jouent sur les angoisses des parents pour promouvoir l’école à la maison, la création d’écoles alternatives, etc... Ils renvoient à d’autres sites « ressources », auxquels cette campagne de dénigrement profite, par exemple on relève la forte présence sur la Toile de l’association «Le printemps de l’éducation», laquelle est partie liée au mouvement alternatif des Colibris.
Or, dans ce vaste champ de sites qui s’entre-répondent autour de la même thématique et d’un imaginaire commun, se trouvent référencées des pratiques éducatives défavorablement connues de la Miviludes (la page Facebook du «Printemps de l’éducation» fait de la publicité pour la pédagogie Steiner), ainsi que des techniques qui, à l’instar de ce qui se passe pour la formation professionnelle, sont issues des psychologies alternatives New Age et sont loin d’offrir toutes les garanties de sérieux (on relève, dans l’annuaire collaboratif proposé par le site «Printemps de l’éducation», le renvoi à un praticien de la méthode ESPERE défavorablement connue de la Mission).
Au vu de ce lobbying offensif et des intérêts économiques en jeu qui l’expliquent au moins en partie, la mise en garde de Michel Lacroix dans La Spiritualité totalitaire. Le New Age et les sectes, semble encore de mise : «Le caractère commercial du Nouvel Âge porte atteinte à la conception traditionnelle de l’éducation. On n’aurait rien à objecter si le Nouvel Âge n’était qu’un marché du loisir. Mais il entend être un marché de l’éveil de l’esprit! Ce ne sont point des objets et des services futiles qu’on y négocie, mais ce qu’il y a de plus élevé dans la hiérarchie des aspirations humaines : on vend et on achète la “formation de la personne”, la “culture de l’homme”, la “réalisation de soi”, l’“éveil spirituel”, la “croissance intérieure”, l’“expérience mystique”. Dans le marché de la transformation personnelle, le plus noble objet de l’éducation devient une marchandise. Jamais dans l’histoire la réification de la vie de l’esprit n’avait été poussée aussi loin. L’acte de s’éduquer et de se former se résout désormais en une succession de gestes consommatoires. »
L’analyse du discours New Age sur Internet a pu mettre en lumière les raisons de sa particulière vivacité sur la Toile, et alors même que les tenants du New Age se reconnaissent de moins en moins dans cette appellation. La facilité avec laquelle le New Age se diffuse, le nombre de réseaux qu’il innerve et les pratiques qu’il véhicule nécessitent une certaine vigilance de la part du grand public. En effet, en tant que telle cette spiritualité, avec les pratiques qu’elle engendre, n’est pas sectaire, mais la dangerosité s’apprécie au regard du degré d’adhésion à une doctrine, à un mouvement ou à un individu, et des conséquences que celle-ci entraîne. Toutefois, parce que l’histoire du phénomène sectaire et les dérives que la Miviludes observe actuellement montrent que le New Age est un terreau favorable à l’escroquerie, au charlatanisme et à l’emprise mentale, et parce que les conditions de sa diffusion se sont transformées, il est nécessaire de réfléchir aux garanties que le politique peut offrir pour préserver les conditions pour le citoyen d’opérer un choix éclairé. Le rôle de la Miviludes est de participer à la transparence de l’information pour le grand public, de former les agents de l’État à diagnostiquer un contexte sectaire, à reconnaître la nature du préjudice subi et à faire en sorte qu’il soit traité comme tel.
Dans ce domaine précis où l’on s’interroge sur la diffusion d’un imaginaire et sa possible transformation en idéologie, son rôle est de rappeler l’importance qu’il y a à défendre la liberté de conscience. Pour que celle-ci ne soit pas un vain mot, et afin qu’Internet corresponde toujours à l’utopie de la liberté de l’information qui lui a donné naissance, il est nécessaire non seulement de préserver la pluralité de l’information, son libre accès, sa vulgarisation notamment lorsqu’il s’agit de l’information scientifique, mais également de donner à chacun les moyens de se prémunir contre la manipulation de l’information.
jeudi 4 juin 2015
18 AVRIL réunion de plusieurs associations sur le thème des dérives sectaires
Le Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL) ,l'association noiséenne de défense et de protection contre les sectes (ANDPS), Attention enfants et le CLPS se sont réunis le 18 avril à Noisy le Grand.
Voici les conclusions de cette réunion sur le site du CNAFAL;
Il y a encore beaucoup à faire pour mener une campagne d’explication et d’éducation populaire chez les jeunes et auprès des familles afin de combattre les dérives sectaires et de convaincre les personnes de quitter ces sectes ou de ne pas répondre à leur appel.
Le Conseil national des associations familiales laïques (CNAFAL), l’association noiséenne de défense et de protection contre les sectes (ANDPS), le Cercle laïque pour la prévention du sectarisme (CLPS) et l’association Attention enfants ont décidé de poursuivre la réflexion et envisagent de développer une campagne en direction des collégiens et lycéens notamment.
Nous avons convenu de poursuivre notre route ensemble, de sensibiliser et de mobiliser d’autres partenaires et de prendre des initiatives comme la préparation de théâtres-forums.
Et voici, en cliquant sur ce lien, le témoignage de Grégoire PERRA. Techniquement, réalisé avec un portable , il n'est certes pas de bonne qualité, mais le fond, excellent, et méritait la mise en ligne!
mardi 2 juin 2015
journée du CLPS à Arches: la prévention (1)
L'an dernier , Monsieur Serge BLISKO, président de la MIVILUDES, avait adressé ses encouragements au CLPS à Arches.
Cette année, c'est Madame Audrey KEYSERS, secrétaire générale adjointe, qui s'est adressée aux militants.
Jean-Yves Barlier nous a rendu un grand service en se rendant le matin à notre journée et en enregistrant sur sa chaîne Youtube l'intervention de Madame Keysers.
Que toutes celles et ceux qui ont contribué au succès de cette journée soient remerciés.
Vous pourrez écouter la suite de l'intervention de Madame Keysers sur le billet suivant.