vendredi 8 juin 2012

FERME DES DEUX SOLEILS (suite)

vente itinérante de la ferme des deux soleils


Rappelons notre position sur cette affaire:


Si des personnes sont affectées à des tâches constitutives d’un poste de travail sans avoir en contrepartie les droits qui s’y rattachent, le problème est grave, et dans le cas contraire il conviendrait de rassurer les familles!
En clair, si chacun est libre d’être bénévole, et ce n’est pas un droit que nous autres militants associatifs contesteront, l’existence d’un lien de subordination entre le bénévole et le bénéficiaire du volontariat permettrait de requalifier cette relation en contrat de travail et d’éviter que des individus travaillent à plein temps sans les droits afférents c’est à dire sans couverture maladie ou risque d’accident, sans ouverture de droits à la retraite. 



Extraits d'un article paru dans le PAYS DE FRANCHE COMTE du 8 juin 2012. L'accusation semble répondre positivement à notre questionnement mais rappelons que mise en examen ne signifie pas condamnation!


Elle est poursuivie pour « abus de la faiblesse d’une personne en état de sujétion psychologique », « exécution d’un travail dissimulé » et « escroquerie », a indiqué le procureur de Vesoul, (...) (...). Selon la gendarmerie, les membres ne sont pas rémunérés pour leur travail dans la culture biologique et financent le site. « Les investigations ont permis d’associer les agissements du groupe à des dérives sectaires fondées sur la manipulation mentale et centrées autour d’une seule personne », a précisé le procureur. 

Mais l'enquête, selon LE PAYS DE FRANCHE COMTE, semble aussi concerner l'abus de faiblesse, la justice étant saisie attendons la suite...

Fin 2011, quatre personnes ont déposé plainte contre la quadragénaire. Ils l’accusent de les avoir endoctrinés et la désignent comme la « gourou » d’un groupe prônant le retour à la nature via l’agriculture biologique. La mise en examen « réfute l’ensemble des accusations formulées à son encontre, dont celle de dérive sectaire », a indiqué le procureur. Lors de son audition, elle a estimé que les plaignants agissaient « par jalousie » pour un « but financier » et pour « détruire » l’exploitation. Les quatre plaignants présentaient tous une fragilité psychologique au moment où ils ont recouru aux thérapies de cette femme, basées sur la technique japonaise du Reiki.(...) Selon eux, la gourou présumée fait naître un fort sentiment de culpabilité chez ses patients en les associant à des personnes du passé, coupables d’atrocités, et se purifient grâce au discours ésotérique de la thérapeute, relais d’un supposé « guide ». Les patients rompent également leurs liens familiaux et sociaux.

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