mardi 14 août 2012

Solidarité avec ASMA JAHANGIR


Nous écrivions dans notre bulletin  de décembre 2007,
et malheureusement l'histoire se répète:
Mme Jahangir  n’est pas une inconnue ; rapporteure des Nations unies sur l’intolérance religieuse, elle avait critiqué, à l’issue d’une visite en France la politique française en matière  de dérives sectaires. Nous avions pour le moins émis des réserves sur les conclusions de ce rapport. Nous ne retirons rien à nos positions antérieures. Pour preuve une citation extraite de son rapport:

 « Durant sa visite, la rapporteure spéciale a rencontré des représentants de certains des groupes religieux ou communautés de conviction qui avaient été inscrits sur la liste de 1996, dont des membres de l’église de scientologie et des témoins de Jéhovah. La plupart ont reconnu que leur situation s’était quelque peu améliorée, mais des cas de discrimination illégale ont continué  d’être soulevés, notamment dans l’enseignement, du fait d’une campagne antisectes qui est souvent menée sans encadrement approprié, d’où la stigmatisation d’un certain nombre d’enfants qui seraient membres de ces groupes ».

La voici victime d’une mesure privative de liberté du fait de ses engagements pour les Droits de l’Homme. Nous joignons notre modeste voix à toutes celles qui s’élèvent pour en demander la levée immédiate. Mais ne sommes - nous pas interpellés,? Comment se fait-il que des courageux défenseurs des libertés se soient trouvés opposés à nous ?  Cécité de leur part ? Spécificité d’un droit français auquel ils ne sont pas accoutumés? Maladresses dans notre manière de présenter  notre argumentaire ? 


Le débat est ouvert. Ne diabolisons pas ceux qui peuvent être nos adversaires, mais réfléchissons, et ne renonçons pas pour autant à nos convictions laïques ! 

Ci-dessous une action urgente qu'Amnesty International propose au public.




PAKISTAN : UNE AVOCATE DÉFENSEURE DES DROITS HUMAINS TOUJOURS EN DANGER


et voici l'appel de la Fédération internationale des droits de l'Homme:


Les autorités pakistanaises doivent enquêter sur les menaces de mort à l’encontre de Mme Asma Jahangir, vice-présidente de la FIDH
Mise à jour le 5 juin 2012

    La FIDH s’inquiète des menaces de mort qui ont été émises à l’encontre de Mme Asma Jahangir, vice-présidente de la FIDH et défenseur des droits humains de notoriété mondiale.
La FIDH appelle les autorités pakistanaises à enquêter sur ces menaces afin d’identifier leurs auteurs, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir en toutes circonstances la protection de Mme Jahangir. 

Il est de la responsabilité des autorités pakistanaises de prendre les mesures de protection appropriées à l’égard de Mme Asma Jahangir et de tous les défenseurs des droits de l’Homme au Pakistan a déclaré Mme Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH

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