L’an dernier, nous avions déjà présenté une décision de la commission
européenne des droits de l’homme (une institution qui n’existe plus en
tant que telle). La commission avait estimé, à propos d’un litige entre
des citoyens de l’État de Saint-Marin et le gouvernement, que
l’obligation de se faire vacciner relevait d’un impératif de santé
publique et qui n’était pas excessive. Avaient été mis en balance d’une
part la liberté de chacun de disposer de son corps, d’autres part
l’intérêt de la collectivité.
La Cour européenne
vient de confirmer cette jurisprudence. L’arrêt a été pris récemment,
mais à propos d’une affaire survenue avant la pandémie actuelle.
Il est extrêmement long. Aussi nous vous soumettons d’une part le communiqué du greffier de la Cour, qui en a fait un résumé significatif, d’autres part l’analyse qu’on fait Madame Roseline Letteron, dans son blog que nous vous recommandons , comme nous recommandons la lecture de son manuel de libertés
publiques, une matière qui constitue la colonne vertébrale de l’action
de notre association.
Des mouvements, parfois liés à l’extrême droite catholique intégriste ou des personnalités, à titre individuel, issus de mouvances que nous appellerons pseudos écologistes ont dénoncé la « dictature sanitaire » ou encore comparé certaines directives au couvre-feu imposé par l’Allemagne nazie. La Cour européenne vient de leur infliger un démenti.Liberté, Libertés chéries: L'obligation vaccinale confortée par la CEDH https://t.co/HAfKq8cN64
— clps (@clps12) May 24, 2021
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