Revue de presse Belgique
Nous avons des sympathisants en Belgique. Ce qui nous permet parfois d'être tenus informés des événements survenus outre Quiévrain.
Le journal LE VIF à publié une étude succincte des pédagogies alternatives.* Il y est fait mention notamment de Freinet, Montessori, et Steiner. Concernant ce dernier, elle mentionne toutefois une proximité avec le sectarisme et le spiritualisme. Il est également précisé que cette pédagogie est principalement représentée dans les Flandres.
Le même journal, dans son édition du 14 octobre dernier, analyse le mouvement d'opposition à la vaccination. Une courte citation :
"L'hésitation serait également très présente parmi ce que les spécialistes de la santé appellent, sans trop oser les nommer, "les minorités ethniques ou religieuses". Aux EtatsUnis, certains leaders religieux se sont clairement positionnés contre le vaccin. En France aussi, certains mouvements religieux ou spirituels, comme les adeptes de l'anthroposophie, ont exprimé leur méfiance. En Belgique, le mouvement est plus diffus mais certainement pas inexistant. "Il faut éviter de stigmatiser certains groupes mais on ne peut pas nier non plus que cela existe chez nous, affirme sans ambages Louis-Léon Christians, docteur en droit et en droit canonique, professeur à l'UCLouvain. Il faut aussi distinguer ce qui se dit et ce qui se construit à l'extérieur".
Le journal 7sur7 a publié un article dont nous donnons le lien et qui relate la tentative d'adeptes de la lithothérapie de donner une conférence à Charleroi. Nous donnons ici le lien de l'article suivi du communiqué du centre d'action laïque de la même ville.
Merci à nos correspondants en Belgique.
Une dernière actualité d'outre Quiévrain que nous traitons ici. Il a fait l'objet toujours d'un article du journal le vif, que nous nous interdisons de recopier intégralement pour respecter le droit de la presse. Nous nous bornerons à reproduire quelques citations significatives. C'est le parcours de Monsieur Kotsou qui a vécu enfant au sein du groupe OKC. Il en garde un souvenir horrifié : le gourou donnait ou ne donnait pas à ses disciples l'autorisation de se soigner.
Si son fils et sa fille ont la chance de rester près d'elle, ils ne peuvent en revanche ni l'appeler maman, ni entretenir de liens privilégiés. Ici pas d'école, les cours sont suivis par correspondance, la communauté vit refermée sur elle-même et, bien sûr, c'est le "lama" qui décide de tout. C'est également lui qui donne la permission aux adeptes de se soigner, ce qu'il finit par faire lorsqu'on diagnostique un cancer du sein très avancé à la mère d'Ilios. Il l'envoie alors à Bruxelles, où son fils la rejoindra deux semaines plus tard pour être informé qu'elle est décédée entre-temps.
Mais après avoir quitté ce monde non dénué de violence, il crée une structure ainsi décrite au début de l'article : «Sur la table basse trône celui qu'il vient de publier avec le moine bouddhiste Matthieu Ricard, Les Folles Histoires du sage Nasredin (1) - un personnage mythique en Orient, presque inconnu en Occident - qui, avec humour et sagesse, répond à sa manière aux grandes interrogations humaines. Pieds nus sur le tatami, vêtu de lin, Ilios tutoie d'emblée et propose de préparer un "délicieux" cappuccino au lait d'avoine. Pour lui, ce sera une tisane.
Dans la pièce voisine, les stagiaires relancent la communication d'Emergences, les fameuses journées-conférences axées sur la pleine conscience et le développement personnel que ce prof de psychologie et son épouse Caroline ont conçues en 2009. Cinq cents participants lors de la première édition, plus de 4000 rassemblées à Bozar dix ans plus tard. Un succès phénoménal basé sur un principe tout simple: "se changer soi-même pour changer le monde", un mantra cher à Gandhi et qu'affectionne Kotsou ».
Pierre Rabhi, décédé récemment, y intervenait également.
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