Nous avons saisi M. Heinrich, député-maire d'Epinal, de notre crainte que des établissements irrespectueux du respect des droits de l'enfant soient bénéficiaires de fonds alimentés par des déductions fiscales. M. Heinrich a bien voulu faire siennes les préoccupations du CLPS et nous le remercions d'avoir bien voulu poser une question écrite parue au JOAN le 30 août 2011:
M. Michel  Heinrich appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer,  des collectivités territoriales et de l'immigration sur les conséquences, sur le  respect des droits de l'enfant, du fonctionnement de certains établissements  d'enseignement hors contrat. En effet, le site internet de la Fondation pour  l'école, association reconnue d'utilité publique, précise que les dons qui lui  sont faits ouvrent droit à une déduction fiscale pour les donateurs et qu'elle a  aidé la dernière année 33 établissements. Dans ce contexte, on peut considérer  ces déductions fiscales comme une participation de l'État à l'activité d'écoles  qui se veulent indépendantes. Or la fondation ne rend pas publique la liste des  établissements qu'elle a aidés ou qu'elle aide. Afin de pouvoir s'assurer de  l'absence totale d'aide indirecte des pouvoirs publics à des établissements  controversés, il serait opportun d'obtenir sur ce sujet, la plus grande  transparence, en particulier grâce à la publication de la liste des écoles  indépendantes qui ont bénéficié des donations de la Fondation pour l'école. Il  souhaiterait qu'il approfondisse cette  proposition.

