Genevreuille, samedi 13
septembre. Des artisans, des artistes locaux et des associations
(Borplacal et Alpen entre autres) se sont installés sur le site de la
ferme de Château-Gaillard. Des concerts sont prévus dans la soirée.
L'accueil réservé aux visiteurs est chaleureux.
L'association "les Colibris" propose une conférence menée par une
agro-écologue qui présente un extrait du film "au nom de la Terre" de
Pierre Rabhi. On y retrouve le "paysan-philosophe" avec un industriel
qui a cessé toute activité professionnelle et financé les Amanins, dans
la Drôme, un centre agro-écologie et une école privée, récemment mise
sous contrat. On y voit aussi un monastère orthodoxe, dans le Gard,
converti à l'agro-écologie.
La conférencière, auparavant adhérente à
Terre et Humanisme, association initiée par Pierre Rabhi, rappelle les
objectifs des Colibris: recréer du lien, entre les consommateurs,
les producteurs, échanger et partager les savoir-faire. Ces objectifs
se réalisent entre autres en Angleterre où les légumes des potagers de
quartier sont accessibles à tous, dans l'échange et le partage. Elle
cite Terre de liens, liée à la NEF qui a participé à sa création, et
contactée par les Colibris comme association partenaire dans la
réalisation de leurs objectifs.
L'intervenante termine la conférence en annonçant la mulitiplication
des groupes les Colibris dans les principales villes de France et la
probable création d'un de ces groupes à Lure.
Créer du lien, choix alternatifs: "au bout du chemin, il y a d'autres
chemins" selon le flyer d'invitation à cette manifestation. Des choix
apparemment sympathiques et sans phénomène sectaire, mais on peut
s'interroger sur la pertinence de certains choix: le rejet de l'Ecole
Laïque, exprimé également dans cette manifestation par une association
"les Enfants d'Abord". Qu'en est-il des autres services publics et de
leur défense? On peut s'interroger aussi sur le risque d'enfermement
communautaire avec des perspectives d'échanges et de partages limitées
parce que géographiquement localisées, en oubliant que la valeur de
partage est universelle.
Le mot "solidarité" n'a jamais été prononcé.
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