Certaines thérapies alternatives sont remises en questions https://t.co/F7wW5vIwNy— clps (@clps12) February 12, 2019
Les thérapies alternatives sont de plus en plus nombreuses. Il s'agit de méthodes qui nous proposent de nous soigner autrement que par la médecine traditionnelle. Bien souvent inoffensives, beaucoup de révèlent efficaces. Et pourtant, certaines peuvent s'avérer très dangereuses à tel point que l'on parle de dérives sectaires. Explications dans le RTLINFO 13 h avec Eric Van Duyse et Elisabeth Wouters.
A Bruxelles, le Centre d'informations et d'avis sur les organisations sectaires nuisibles est
chargé de récolter les plaintes contre toute organisation sectaire
nuisible. Et de plus en plus, ces plaintes concernent le domaine de la
santé.
Celles-ci concernent des pratiques sectaires qui éloignent les
patients du traitement traditionnel qui aurait réellement pu les
soulager. Les patients atteints de maladies lourdes telles que la
sclérose en plaques, le sida ou le cancer, sont des cibles
particulièrement fragiles.
Des conséquences désastreuses
"Ces personnes en recherche d'un bien-être et même d'une guérison
vont se tourner vers des thérapies alternatives qui peuvent être de
très bons compléments mais qui peuvent aussi avoir un discours exclusif
avec pour conséquence un détournement du patient par rapport à la
médecine classique avec des conséquences désastreuses" explique
Sandrine Mathen, du Centre d'information et d'avis sur les organisations
sectaires nuisibles. En effet, ces pratiques peuvent engendrer une fin
de vie en souffrance et raccourcie, voir un décès qui n'était pourtant
pas à craindre.
Dans le domaine de l'alimentation, certains courants sont fréquemment
pointés du doigts. C'est le cas du respirianisme. Les comportements
prônés peuvent avoir des conséquences catastrophiques. "Il y en a un
qui fait de la promotion d'un processus de 21 jours et dans ce
processus qui est une sorte de cheminement spirituel, il y a sept jours
lors desquels il est interdit de manger et de boire" affirme Sandrine Mathen.
Actuellement, on compte six décès très proches de la Belgique,
imputables à cette pratique. Cette méthode est d'ailleurs condamnée par
la justice en Australie.
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