Le Tribunal administratif de Frankfurt/Main refuse la demande de réinscription à l’ordre des Médecins de ladite « Nouvelle médecine Germanique «
Frankfurt :Main le 17/02/2017
Nr ; 01/2017
Le plaignant qui avait obtenu l’année
1962 son inscription à l’ordre des médecins , demande que cette
inscription qui lui avait été retirée en avril 1986 lui soit à
nouveau accordée . D’où la plainte citée en référence .
Motif du retrait prononcé par l’ordre des
médecins : la création et mise en application par le plaignant
de ladite « Nouvelle médecine Germanique » qui
préconisait pour le diagnostic et le traitement de patients atteints
de cancer une nouvelle approche médicale à laquelle il accordait
une place prépondérante par rapport aux traitements habituellement
préconisés par la médecine officielle .
Dès l’année 2008 , le plaignant avait
essayé, en pure perte , d’obtenir d’être réadmis dans l’ordre
des médecins, ce qui lui fut refusé par le tribunal.
Le plaignant avait alors invoqué le fait
que , selon lui, les traitements pratiqués par la médecine
officielle conduiraient au décès de millions de patients , argument
qu’il ne cesse de reprendre à ce jour .
En septembre 2015, le plaignant renouvela sa
demande en recours qui fut refusée par le Land de Hessen , cible de
ses accusations .
Le Land invoque pour cette décision une
circulaire envoyée par le plaignant le 10/10/2016 à ses
sympathisants , circulaire dans laquelle il qualifiait l’utilisation
de la chimiothérapie de « massacre collectif » et
d’ « exécution » , selon ses propres termes,
signifiant par là son refus formel des procédés reconnus pratiqués
par la médecine officielle dans le traitement du cancer .
Suite à l’audience du 07 février 2017 ,
le Tribunal Administratif a rejeté la plainte . Il s’en
réfère au § 3/1 n°2 de la convention fédérale de l’ordre des
médecins (BÄO ) stipulant , entre autres conditions préalables,
que le plaignant ne doit , en aucun cas , s’être rendu coupable
d’un comportement remettant en cause sa dignité et sa fiabilité
dans l’exercice de la profession médicale .
Ceci étant confirmé par le tribunal
puisque le plaignant n’est pas en mesure d’assurer qu’il
traitera ses patients , à l’avenir, en suivant les règles de
l’art de la médecine .
La Chambre, appelée à se prononcer ,
s’appuie sur le fait que le plaignant refuse , quoi qu’il en soit
, de pratiquer les méthodes de traitement de la médecine
officielle, et persiste à se concentrer exclusivement sur celles de
ladite « Nouvelle médecine Germanique » qu’il
préconise .
Le tribunal insiste sur le fait que le
plaignant s’en tient exclusivement à son propre point de vue vis à
vis de la médecine , qu’il le met en avant , bafouant par là-même
les conceptions de la médecine traditionnelle officielle.
Le jugement stipule en particulier que ,
dans sa circulaire de janvier 2016 , adressée aux « Amis de la
Médecine Germanique » , le plaignant aurait prétendu , entre
autre , que sa démarche n’avait pour but que de défendre «
les 3000 patients exécutés chaque jour par l’utilisation des
chimiothérapies et de la morphine « .
Selon la justice , cela signifierait que le
plaignant refuse absolument la médecine officielle et , ne présente
donc pas les garanties nécessaires pour pratiquer légalement la
profession médicale.
Le jugement n’est pas encore exécutoire .
Il est possible qu’un recours soit demandé
par le plaignant auprès de la Cour du Tribunal Administratif du Land
Hessen à Kassel .
Dossier : 4K 3468/16.F
Gabriele Förster
Correspondante de presse
L'original en Allemand ICI
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