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dimanche 16 janvier 2022

stages ennéagramme proposés par le diocèse de Besançon in L' est républicain

 


                            en 2020 déjà

 de Besançon

 drôle de stage organisé paCe drôle de stage organisé par le diocèse de Besançon

Ce week-end, l’évêché de Besançon organise, à Montferrand-le-Château, un stage d’initiation à l’ennéagramme. Une méthode de pensée soulignée par la Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires.

Par Philippe SAUTER - 



Le foyer Sainte-Anne de Montferrand-le-Château devrait être assez fréquenté ce week-end. Entre une dizaine et une vingtaine de personnes sont annoncées pour occuper les lieux durant deux jours, avec repas et hébergement si nécessaire. Le stage est organisé par le diocèse de Besançon, plus particulièrement son service formation.

Initiation à l’ennéagramme Il sera consacré à l’initiation à l’ennéagramme, et animé par Marie-Laure Rochette, « certifiée du centre d’étude de l’ennéagramme » venue de Paris pour l’occasion. Cette méthode de pensée remonterait à la lointaine Antiquité. Il s’agit de l’étude d’un « symbole à neuf côtés qui propose neuf types de personnalité ».On est assez loin de l’étude de la vie des saints d’autant que la méthode est mentionnée par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, plus précisément dans la liste « excluante de la médecine traditionnelle »

« Mystique new age » 

À Vesoul, Gilbert Klein, à la tête du Cercle laïque pour la prévention du sectarisme, association habilitée par l’État, ne manque pas de s’étonner en découvrant ce stage. « C’est une méthode d’introspection psychologique, on est dans une sorte de mystique new age. Ça peut poser quelques problèmes au niveau de la prise en compte de soi-même et des autres. » Cette question est, bien sûr, posée à Isabelle Morel, la responsable du service formation au diocèse de Besançon qui est à l’origine de l’organisation de ce stage.

« Un outil de développement personnel »

« Je sais que l’ennéagramme est sur la liste des dérives sectaires potentielles. Et ce n’est pas la première fois que nous organisons un stage de ce type. Mais ce mot correspond à différents types de pédagogie. Nous connaissons la personne qui intervient. Il s’agit d’un outil de développement personnel qui peut être, par exemple, utile pour les techniques de communication non violente.

Loin de l’Église tout cela ? Isabelle Morel y voit un lien : « Ces stages sont faits principalement pour des personnes qui travaillent en équipe. Dans l’Église, il y a beaucoup d’activité pastorale, beaucoup de travail en équipe dans nos paroisses. C’est à comparer à un stage de pédagogie, tout en étant un outil de développement. Et l’on vérifie la qualité des interventions. Ces stages sont d’ailleurs validés par le vicaire général. »

« Plus que problématique » 

Un constat apaisé que ne partage pas Bertrand Chaudet. Diacre permanent au diocèse du Mans, il a mené à bien études et ouvrages à propos de ce type de méthode qui, pour le moins, ne suscite pas son enthousiasme.« L’ennéagramme est plus que problématique. Tant sur le plan de la raison qu’au niveau de la foi. Il n’y a pas d’effets immédiats, c’est plus subtil que cela. Le vrai problème est qu’il s’agit d’une grille d’enfermement mental. Cela a un succès certain actuellement dans l’Église. Le diocèse de Saint-Etienne a organisé des journées de l’ennéagramme. Cela a même pénétré dans certains monastères. Plutôt que de regarder leur nombril, ces participants pourraient peut-être plus s’intéresser au Christ et aux évangiles. »

POUR EN SAVOIR PLUS, lire ( lien ci-dessous)

LA FACE CECHEE DE L'ENNEAGRAMME de DANIEL LAFARGUE


mardi 4 janvier 2022

les péripéties juridiques de l'installation d'un centre de l'Eglise de scientologie à Saint-Denis (93)




À propos de plusieurs affaires récentes, nous avons pu constater que le droit de l'urbanisme n'était nullement adapté à la problématique des dérives sectaires. Un permis de construire doit être délivré dès lors que les conditions de sécurité et d'environnement sont remplies. La puissance publique vient encore de s'en rendre compte à ses dépens lors d'une affaire qui l'opposait à l'église de scientologie.

Après avoir suivi la procédure qui s'imposait, le maire de Saint-Denis, au nord de Paris, avait refusé un permis de construire. Toutefois, la cour administrative d'appel a constaté que juste avant de refuser le permis de construire qui aurait permis à l'Eglise de scientologie d'ouvrir son centre, les élus de la ville avaient multiplié dans la presse des expressions de leur désarroi.

La cour administrative d'appel a donc demandé au maire de réexaminer la demande, craignant que le refus signifié ne le soit pas pour les raisons prévues par la loi, mais par l'hostilité envers l'implantation de ce centre dans leur cité. L'utilisation de pouvoirs prévus par la loi dans un autre objectif est appelée en droit « détournement de pouvoir ».En droit, une seule solution permettrait d'éviter cet écueil : c'est celle qui avait été proposée par Jean-Pierre Brard. Il était alors député. Il avait déjà souhaité que les maires puissent refuser le permis de construire aux groupes sectaires ; il avait déposé une proposition de loi visant à modifier l'article 421-1 du code de l'urbanisme : « le permis peut être refusé à toute association se réclamant de la législation relative aux associations cultuelles dont l'activité constitue une menace à l'ordre public et figurant, en conséquence, sur une liste fixée par décret en Conseil d'Etat ».

Gardons toutefois en mémoire qu'un tel vote introduirait une législation spécifique, ce à quoi le législateur s'est toujours refusé notamment en matière de droit administratif.

En suivant le lien ci-dessus, vous trouverez le résumé du jugement sur le site de la cour administrative d'appel. Et celui vers le texte intégral vous sera alors fourni sur cette page.

lundi 27 décembre 2021

AVENIR DE LA MIVILUDES: communiqué auquel le CLPS s'est associé

 


D’après le site internet de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), sur la base du travail réalisé par les commissions d’enquête parlementaires, notamment à partir des informations émanant des services de renseignement, on peut estimer aujourd’hui en France à 500 000 le nombre d’adeptes de mouvements sectaires et à 60 000 à 80 000 le nombre d’enfants élevés dans un contexte sectaire. Le phénomène est d’importance et dans ces temps de crises et de pandémie, il continue de progresser sournoisement dans des formes renouvelées.

Depuis vingt ans, l’Etat dispose, avec la Miviludes et son équipe dédiée, d’un outil unique pour évaluer et suivre le risque de dérive sectaire et agir contre sa propagation avec des succès significatifs. Cependant l’engagement de la puissance publique doit être à la hauteur des enjeux et des menaces.

Si sa dimension interministérielle a été formellement maintenue après la décision du gouvernement en 2021 de la retirer de l’autorité directe du Premier ministre, son positionnement désormais comme service du ministère de l’Intérieur sous la responsabilité du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) reste regrettable et pointe ses limites.

L’extension et la diversification constatées des phénomènes sectaires méritent un effort public significatif, des moyens identifiés accrus tant en nombre de fonctionnaires affectés à plein temps sur ses missions, qu’en budget de fonctionnement pour permettre un travail efficace de terrain en lien avec tous les acteurs concernés et à l’écoute des victimes.

Au vu des budgets prévus par la loi de finances 2022, le compte n’y est pas. Le million d’euros affecté en 2021 aux soutiens des associations engagées à la lutte contre les dérives sectaires est a minima à reconduire face aux besoins croissants. De plus, sauf à obérer sa capacité d’action, les moyens humains et financiers directement affectés à la Miviludes sont très insuffisants pour corriger les sous-effectifs actuels, renforcer ses services et permettre un meilleur fonctionnement.

Parce qu’il est urgent de se mobiliser, les organisations signataires demandent au gouvernement de corriger sa copie et de donner plus de forces à la lutte contre les dérives sectaires.

Signataires :

Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Alerte Faux Souvenirs Induits (AFSI)
Association pour la Science et la Transmission de l'Esprit Critique (ASTEC)
Centre national d'Accompagnement Familial Face à l'Emprise Sectaire (CAFFES)
Cercle Laïque pour la Prévention du Sectarisme (CLPS)
Collectif No Fakemed
Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL)
La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf
Méta de choc
Secticide

Paris, le 27 décembre 2021

jeudi 23 décembre 2021

Ecole du Gouvernail hors contrat à Angers: discussion serrée entre le Maire et l'opposition lors du Conseil municipal du 20 décembre 2021 cliquer sur le partage du tweet pour visionner la séance

 

Conseil Municipal du 20 Décembre 2021

Nous avons été avertis d'un échange courtois mais tendu au cours du conseil municipal du 20 décembre 2021 entre le maire de la ville d'Angers et la représentante de l'opposition socialiste. Nous ne sommes pas sûrs que les règlements relatifs à la reproduction des vidéos des conseils municipaux  autorisent la reproduction d'un extrait. En revanche, il est permis de s'y reporter par un lien. Aussi partageons-nous la vidéo qui figure sur le site municipal, en vous précisant que l'échange relatif à l'école espérance banlieue se trouve très exactement à 3h52 à partir du début du document audiovisuel. Le débat relatif à l'école du  gouvernail dure à peu près un quart d'heure.

Précisons à l'attention de nos lecteurs que contrairement à ce qui est affirmé à un moment de l'échange, les rapports d'inspection des écoles hors contrat sont communicables. Et cela à tout citoyen qui en fait la demande. La commission d'accès aux documents administratifs n'a jamais estimé que l'administration était fondée à refuser la communication d'un tel rapport à notre association.

Concernant le réseau espérance banlieue, dont nous avons déjà évoqué l'existence, la meilleure description que nous ayons eu l'occasion de lire était tirée du livre de Peter GUMBEL, « ces écoles pas comme les autres ». Nos opinions sont totalement opposées aux conclusions de l'auteur de ce livre, qui est hostile au service public et laïque de l'éducation. En revanche, la description d'une journée dans une école espérance banlieue permet au lecteur, même si comme nous il défend une école ouverte à tous les Français, de se faire une idée de l'idéologie qui anime ces écoles.


 

lundi 20 décembre 2021

PROCES AMOUR ET MISERICORDE à Dijon; comptes rendus parus dans les actualités Dalloz

Nous proposons la lecture de ces comptes rendus d’audience car ils illustrent ce qu’est une emprise sectaire




Procès pour abus de faiblesse de la « gourelle » d’un groupe de prière (partie I)

La semaine dernière, le tribunal correctionnel de Dijon (Côte-d’Or) se penchait sur les dérives sectaires d’un groupe de prière, constitué autour d’une gourelle (féminin de gourou) affirmant voir la vierge. Après quasiment deux décennies d’une instruction poussive et rocambolesque, « la petite servante » comparaissait, de même que son bras droit, pour abus de faiblesse aggravé. Le parquet a requis une année de sursis simple contre chacun. Jugement le 31 janvier 2022.

par Antoine Blochle 29 novembre 2021

Éliane et ses 67 printemps passent les portes battantes de la salle d’audience dans le grincement d’un fauteuil roulant. Presque un trône, poussé par un membre fort attentionné du groupe de prière qui s’est constitué autour de celle que l’on surnomme « la gourelle ». 


LIRE LA SUITE ICI SUR LE SITE DES EDITIONS DALLOZ


Procès pour abus de faiblesse de la « gourelle » d’un groupe de prière (partie II)

La semaine dernière, le tribunal correctionnel de Dijon (Côte-d’Or) se penchait sur les dérives sectaires d’un groupe de prière, constitué autour d’une gourelle (féminin de gourou) affirmant voir la vierge. Après quasiment deux décennies d’une instruction poussive et rocambolesque, « la petite servante » comparaissait, de même que son bras droit, pour abus de faiblesse aggravé. Le parquet a requis une année de sursis simple contre chacun. Jugement le 31 janvier 2022.

par Antoine Blochle 30 novembre 2021

Accédez à la première partie de ce compte rendu d’audience.

« Je n’ai pas d’ordre particulier… », répond le matin du deuxième jour l’avocat de la « petite servante » à la présidente, lorsque celle-ci tente de planifier les auditions de la longue liste de témoins cités par la défense, tous membres actuels du groupe de prière.


LIRE LA SUITE

jeudi 9 décembre 2021

édition spéciale d'ENVOL, organe de la Fédération des Oeuvres laïques de l'Ardèche, avec le soutien de la MIVILUDES

 

 



Nos partenaires de la Fédération des Oeuvres Laïques de l'Ardèche ont répondu à l'appel à projets proposé au milieu associatif par la MIVILUDES (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires). L'objectif était la rédaction d'un numéro spécial de leur journal ENVOL consacré aux dérives sectaires. Déjà régulièrement, ce journal proposait à ses lecteurs des articles sur cette problématique. Le numéro spécial a été finalisé, nous vous le proposons ici en version PDF. N'hésitez pas à vous en emparer, à le diffuser sous forme électronique sur les réseaux sociaux ou par liste de diffusion. N'hésitez pas non plus à l'imprimer. Le CLPS remercie le comité de rédaction de la revue et la Fédération pour leur travail.


Comme quoi la prévention des
dérives sectaires entre bien dans le champ d’action des associations d'éducation populaire ! Nous restons d'ailleurs à leur disposition pour leur permettre de profiter de notre fonds documentaire pour toute initiative de prévention ou d'information.   

LIRE LE NUMERO SPECIAL D'ENVOL ICI

mardi 30 novembre 2021

A propos d'un nouvel ouvrage du CONSEIL DE L'EUROPE sur la diffamation;

 

Nous avons évoqué récemment la procédure initiée par des institutions relevant de la mouvance de Rudolf Steiner à l'encontre de Grégoire Perra. Nous avons tenté d'éclairer les considérants à la lumière du droit. Or le hasard peut bien faire les choses, le Conseil de l'Europe, l'institution à laquelle est rattachée la Cour européenne des droits de l'homme, et qui, cela va mieux en le disant, ne doit pas être confondu avec l'Union européenne, vient de publier un ouvrage sur le droit de la presse et la diffamation.

Puisque nous étions au cœur de cette problématique, que nos lecteurs nous permettent,  même si nous nous écartons un peu de notre objet social, d'examiner les nuances entre le droit européen des droits de l'homme, qu'irrigue la jurisprudence de la Cour européenne, et le droit national, qui a permis au juge de relaxer Grégoire Perra. Nous avions conclu de diverses décisions judiciaires qu'il fallait distinguer la calomnie de la diffamation. Cette dernière n'était que l'atteinte à la réputation d'autrui, dont l'auteur pouvait contester le caractère délictueux en prouvant sa bonne foi.

Pour la Cour européenne, il y a diffamation dès lors que la personne mise en cause voit sa réputation ternie pour des raisons qui s'avèrent fausses. Dans le texte :


Au cœur de la diffamation se trouve donc l’atteinte à la réputation. Au sens précité, une « déclaration » peut, dès lors qu’elle est véridique, être percutante ou durement critique, sans pour autant relever de la diffamation, car une personne ne peut prétendre qu’à une réputation fondée sur la vérité. Elle ne sera diffamatoire que s’il s’agit d’une déclaration factuelle fausse ou erronée concernant une autre personne, car seules de telles allégations nuiront à la réputation dont une personne mérite de bénéficier auprès de ses pairs ou au sein de la société. Dans certains cas limités, un commentaire que les faits ne permettent pas d’appuyer ou qui se révèle excessif compte tenu des faits peut également relever de la diffamation.


La Cour européenne accorde grande importance à la distinction entre les faits rapportés et les jugements de valeur. Autant la calomnie basée sur des faits allégués qui s'avèrent erronés est considérée comme diffamatoire, autant les jugements de valeur relèvent du débat politique ou du débat de société qui ne souffre qu'exceptionnellement d'atteinte à la liberté d'expression. Dans le texte : La Cour a estimé que « le libre jeu du débat politique se trouve au cœur même de la notion de société démocratique qui domine la Convention tout entière » (...). Le discours politique se voit par conséquent offrir une « protection privilégiée » au titre de la Convention. Dans ce sens, « l’article 10, paragraphe 2, de la Convention ne laisse guère de place pour des restrictions à la liberté d’expression dans le domaine du discours politique ou des questions d’intérêt général ». 

C’est en droite ligne le sens d’une des argumentations développées par le TGI de Strasbourg qui a relaxé Grégoire Perra

TGI STRASBOURG  jugement du 7 octobre 2021

 


Et c'est ce qui explique nous semble-t-il que nos amis de l'UNADFI, qui avaient été la partie gagnante lors d'un litige qui les avait opposés à un avocat proche des témoins de Jéhovah, se sont retrouvés la partie perdante pour les mêmes raisons lorsque ce même avocat se pourvut devant la Cour européenne. (Arrêt Paturel contre France du 22 décembre 2005):

La Cour rappelle à ce titre que les associations s'exposent à un contrôle minutieux lorsqu'elles descendent dans l'arène du débat public et que, dès lors qu'elles sont actives dans le domaine public, elles doivent faire preuve d'un plus grand degré de tolérance à l'égard des critiques formulées par des opposants au sujet de leurs objectifs et des moyens mis en œuvre dans le débat (...). Or, en l'espèce, l'UNADFI est une association œuvrant dans un domaine qui intéresse le public, à savoir les pratiques des organisations de type sectaire. Elle prend part aux débats publics, son objet étant précisément l'information du public sur le phénomène sectaire, ainsi que la prévention et l'aide aux victimes. Nul ne conteste qu'elle exerce ses activités statutaires de manière active


Même si parfois nous pouvons ne pas nous sentir satisfaits par la jurisprudence de la Cour européenne, n'oublions pas que le Conseil de l'Europe et la Cour européenne des droits de l'homme sont des institutions nées de la volonté de ne pas revivre les totalitarismes qui ont ensanglanté l'Europe et le monde entier au milieu du XXe siècle. La Cour européenne des droits de l'homme fut présidée par René Cassin, juriste de la France libre. Pour nous situer toujours dans l'objectif de la défense des droits de l'homme n'allons surtout pas jeter le bébé avec l'eau du bain et défendons une institution plus que nécessaire en ces temps où le populisme risque de gangréner notre continent.



 

dimanche 14 novembre 2021

LA FAMILLE un groupe qui s'est fondu dans le paysage parisien

 

Nous avons lu pour vous un livre d'Étienne Jacob, journaliste au Figaro :


Enquête sur la famille, une mystérieuse communauté religieuse.


C'est seulement depuis à peu près un an que des journalistes ont repéré que dans l'Est parisien, notamment dans les 11e et 12e et 20e arrondissements, un groupe « familial » perdurait depuis quasiment deux siècles. La doctrine remonte aux jansénistes, puis au « convulsionnaires de Saint-Médard ». Au début des années 90 (1890 !) L'un des membres de cette communauté, « l’oncle Auguste », ordonne de la fermer et de la restreindre aux familles qui y appartenaient déjà. Aussi dans ce secteur parisien, huit patronymes seulement. Les unions entre cousins sont fréquentes, ce qui a pu poser des problèmes. Certes, l'auteur reconnaît qu'il existe une entraide entre tous les membres de ce groupe, qui ne sont pas mariés civilement. Ils ne font pas d'études approfondies et exercent pour bon nombre d'entre eux des métiers manuels. Des problèmes d'alcoolisme sont relevés. Nous avons pu retrouver quelques documents que nous partageons ci-dessous.


Au cours des années 60, un des membres a passé du temps dans un kibboutz en Israël à mener la belle expérience. Il crée une petite dissidence à Pardailhan, dans le sud de la France, dans un village abandonné. L'expérience tourne court. Mais d'autres communautés semblables se créent, dans la Meuse, à Malrevers près du Puy-en-Velay.
Nous partageons ici des documents : l’un  conservé par l'Institut National  de l'Audiovisuel, ainsi qu’un reportage de la RTF; si vous le visionnez, vous verrez que l'auteur n'est pas a priori hostile à cette expérience, à une époque où le phénomène sectaire n'était absolument pas connu, ce qui ne l'empêche pas de se poser un certain nombre de questions.


Autre document : un témoignage récent d'un jeune qui a porté plainte contre le responsable de la communauté de Haute-Loire.


L'autre auteur du livre signale également une page Facebook d'anciens membres, cette page s'appelle tout simplement « la famille » et est accessible. Vous y trouverez des reproductions de reportages journalistiques .

L'ENQUETE DU PARISIEN CI-DESSOUS