le reiki : une porte d’entrée
À la Ferme des Deux Soleils, on pratiquait le Reiki, mais aussi
la « transmutation » (visualisation d’une spirale jaune
sur le corps pour fixer les énergies négatives, puis d’une
spirale verte pour nettoyer tout ça), la « canalisation »
(une transe qui permet à l’Archange de s’exprimer). Luce Barbe
désignait l’incarnation de chacun. Certains réincarnaient Hitler
ou sa mère, mais aussi Attila ou Napoléon. On travaillait avec la
chroma thérapie, le pouvoir des pierres, la mémoire cellulaire, les
cartes divinatoires (le « Like ») qui déterminaient
chaque action… On privilégiait ce qui était « lumineux »
et on écartait toutes les personnes qui portaient atteinte au taux
vibratoire des élus du groupe. Un « bricolage ésotérique »,
comme pourra le dire un expert psychologue ayant examiné Luce Barbe.
L’expert présent à la barre a toutefois insisté à de nombreuses
reprises. Il n’appartient à personne de qualifier ou disqualifier
une technique ou une croyance. Il estime par exemple que le Reiki,
méthode de travail sur l’énergie, est connu à défaut d’être
reconnue. « Ce qui est très important ce n’est pas la
technique qui est utilisée mais ce que le « thérapeute »
en fait », estime l’expert Bertrand Phesans. « En
l’occurrence, quand une personne s’adresse à un thérapeute,
elle est déjà et va se placer en situation de faiblesse pour se
confier et raconter ses failles. En toute logique, lorsque la séance
est terminée, le thérapeute doit conserver ces informations jusqu’à
la prochaine. Il y a deux temporalités, celle de la thérapie et la
vie normale. Le problème n’est pas la thérapie mais ce que le
thérapeute en fait. En l’occurrence, Luce Barbe s’est servi des
informations recueillies lors des thérapies individuelles pour
organiser le groupe, humilier ses membres ».
La grande interrogation qui
restera sans réponse dans ce procès, c’est bien de savoir comment
on part de séances de Reiki dans un cabinet belfortain à un projet
de dernier voyage cosmique en Corse pour « ascensionner tous
ensemble », « en ayant dit au revoir à toute sa famille,
en fermant comme il faut les fenêtres et les volets de la maison »…
D.F.
Il est incroyable comment nous pouvons nous laisser berner par des gens de ce genre! A ce demander si nous ne sommes pas parfois dénués de logique et de sens commun ? Comment ces gens arrivent ils a embobiner des personnes sur un si long temps ? Nous avons tous des moments de faiblesse dans la vie qui font de nous des "proies" faciles...mais au bout d 'un moment nous devrions pouvoir réagir non ?
RépondreSupprimerPeut être une réponse simpliste : le genre gourou supplee a notre impossibilite d’apporter un soutien à ceux qui ne sont pas dans les normes
RépondreSupprimerOk pour l’état de faiblesse mais il ne peut pas être continu et latent. On va aider mais on a l’impression d’être à son tour vidé car une demande ne se tarit pas
Alors la personne détruire s’isole se sent jugée incomprise et va tomber dans les bras de gourous dixit experts en récupération (déprogrammation re programmation collectives )qui promettra la renaissance- la vie meilleure hors souffrances.
Lutter contre les gourous c’est etre attentif au nid familial entouré chacun de tendresse accepter des parcours différents etre présents en continu pour nos proches
C’est aussi se sentir responsable et oser dénoncer les usurpateurs
C’est surtout pouvoir accueillir les corps esprits et âmes brisées dans la première cellule la famille et trouver dans la société des structures de soins véridiques ouvertes à tous
Quelle heure est il ? il est l’heure d’aimer ( Charles de Foucauld) est peut être une réponse.
Geneviève