On pouvait penser que depuis la
crise sanitaire récente due au coronavirus, les adversaires et
détracteurs des vaccins se faisaient bien silencieux, et vu la létalité
du virus, on voyait mal comment il pourraient resurgir.
C’est fait!
Quatre personnages connus, dont un seul médecin d’ailleurs, se sont regroupés pour proposer une émission en direct qui figure maintenant sur une chaîne YouTube. Il s’agit de Jean-Jacques Crèvecœur, de Silvano Trotta, de Thierry Casasnovas, et du Docteur Tal Schaller. Tout
au long de cette émission, tous insistent sur l’inutilité et même sur
la nocivité des vaccins. Il est même fait un parallèle entre les
vaccins, et notamment celui qui pourrait être découvert pour contrer la
pandémie actuelle, et la trithérapie destinée aux victimes du sida. L’un
d’entre eux enfin va jusqu’à dire que des personnes de son entourage
avaient abandonné la trithérapie et ne s'en trouvent pas plus malades
aujourd'hui. Une incitation pour les malades du sida de renoncer à leur
traitement ? Ce n’est pas dit ni formulé sous cette forme, mais la
limite est poreuse.
Quelques parcours.
Jean-Jacques Crevecœur fait un bout de chemin avec la revue Neo santé, proche de la nouvelle médecine germanique du Docteur Hamer dont il est le disciple.
Thierry
Casasnovas
a participé au film dont nous avons rendu compte récemment, c’est quoi
le bonheur pour vous ?. Il est iridologue, vidéaste prolixe. C’est lui qui a interrogé un jeune homme et une jeune femme qui gèrent le site déscolarisation.org.
Ces jeunes personnes souhaitent que des familles retirent leurs enfants
de l’école . La conséquence voire l’objectif avoué ? La fermeture de
classes d’école en vue d’une « déscolarisation en réseau »; nos amis des
organisations syndicales qui s'intéressent au sectarisme apprécieront.
Le docteur Tal Schaller
a déjà été convoqué par la Justice française.
Il s'oppose à la vaccination. Il se réfère au chamanisme. On l'entend
dire: " Je suis un être de lumière qui a créé un corps mental, un corps
émotionnel, un corps physique". Il aurait pratiqué l'urinothérapie.
Enfin Silvano Trotta a évoqué… I'ufologie, les mondes parallèles.
Il
n’y a pas que les vaccins à être dénigrés. Les masques, les gestes
barrière, les restrictions aux déplacements, la distanciation physique
sont également dénoncés. Il est question de gouvernants actuels à côté
desquels « Hitler est un enfant de chœur». Le confinement est même
comparé à un moment à des camps de concentration, où il serait question
d'instaurer une société d'esclaves et de soumission. Les gouvernants créeraient la psychose de ce qu’on appelle
un "pseudo virus" pour instituer le contrôle par la peur. Nous ne
pensons pas caricaturer. Le lien vers l'émission permettra au lecteur
de se forger sa propre opinion!
Il
est inutile à notre sens de commenter ou de justifier plus en
profondeur leurs propos. En revanche il est nécessaire et prudent de
rappeler le droit: des opposants à la vaccination s'étaient pourvus
devant les Juges de Strasbourg, la Commission européenne des droits de
l'Homme avait statué. Le titre de la vidéo de 2 heures 15 est ainsi
libellé: Alerte sur la santé, alerte sur la liberté. La justice européenne a déjà tranché!
C.E.D.H., 15 janvier 1998, Carlo
Boffa c/Saint-Marin,
N° 26536/95.
Les
requérants se plaignent de l'existence des lois
prévoyant l'obligation de
se faire vacciner pour les personnes résidant à Saint-Marin. Ils
font valoir que le danger de mort lié aux vaccins est élevé et
allèguent la violation de l'article 2 de la Convention. Ils
se plaignent en outre de ce que l'impossibilité pour les
parents de choisir librement de faire vacciner leurs enfants
constitue une atteinte injustifiée à leur liberté de pensée
et de conscience, en violation de l'article 9 de la Convention.
Les requérants se plaignent enfin que l'impossibilité de
choisir de se faire vacciner constitue une atteinte injustifiée
à leur droit de liberté tel que garanti par l'article 5 de la
Convention, ainsi qu'à leur droit à la vie privée et familiale
tel que garanti par l'article 8 de la Convention.(...)
Or,
la Commission relève que l'obligation de se faire vacciner telle
que prévue par la législation en cause, s'applique à
toute personne quelle que soit sa religion ou conviction
personnelle. En conséquence, la Commission estime qu'il n'y a
pas eu en l'espèce d'ingérence dans la liberté garantie par
l'article 9 par 1 (art. 9-1) de la Convention.(...)
D'autre
part, la Commission estime qu'une campagne de vaccination, telle
que mise en place dans la plupart des pays, obligeant l'individu
à s'incliner devant l'intérêt général et à ne pas mettre
en péril la santé de ses semblables, lorsque sa vie n'est pas en
péril, ne dépasse pas la marge d'appréciation laissée à l'Etat
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