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samedi 9 mai 2020

la pandémie n'est pas terminée que les antivaccins reviennent

On pouvait penser que depuis la crise sanitaire récente due au coronavirus, les adversaires et détracteurs des vaccins se faisaient bien silencieux, et vu la létalité du virus, on voyait mal comment il pourraient resurgir.

C’est fait!

Quatre personnages connus, dont un seul médecin d’ailleurs, se sont regroupés pour proposer une émission en direct qui figure maintenant sur une chaîne YouTube. Il s’agit de Jean-Jacques Crèvecœur, de Silvano Trotta,  de Thierry Casasnovas, et du Docteur Tal Schaller. Tout au long de cette émission, tous insistent sur l’inutilité et même sur la nocivité des vaccins. Il est même fait un parallèle  entre les vaccins, et notamment celui qui pourrait être découvert pour contrer la pandémie actuelle, et la trithérapie destinée aux victimes du sida. L’un d’entre eux enfin va jusqu’à dire que des personnes de son entourage avaient abandonné la trithérapie et ne s'en trouvent pas  plus malades aujourd'hui. Une incitation pour les malades du sida de renoncer à leur traitement ? Ce n’est pas dit ni formulé sous cette forme, mais la limite est poreuse. 

Quelques parcours.

Jean-Jacques Crevecœur fait un bout de chemin avec la revue Neo santé, proche de la nouvelle médecine germanique du Docteur Hamer dont il est le disciple.

Thierry  Casasnovas a participé au film dont nous avons rendu compte récemment, c’est quoi le bonheur pour vous ?. Il est iridologue, vidéaste prolixe. C’est lui qui a interrogé  un jeune homme et une jeune femme qui gèrent le site déscolarisation.org. Ces jeunes personnes souhaitent que des familles retirent leurs enfants de l’école . La conséquence voire l’objectif avoué ? La fermeture de classes d’école en vue d’une « déscolarisation en réseau »; nos amis des organisations syndicales qui s'intéressent au sectarisme apprécieront.

Le docteur Tal Schaller a déjà été convoqué par la Justice française. Il s'oppose à la vaccination. Il se réfère au chamanisme. On l'entend dire: " Je suis un être de lumière qui a créé un corps mental, un corps émotionnel, un corps physique". Il aurait pratiqué l'urinothérapie.

Enfin Silvano Trotta a évoqué… I'ufologie, les mondes parallèles. 

Il n’y a pas que les vaccins à être dénigrés. Les masques,  les gestes barrière, les restrictions aux déplacements, la distanciation physique sont également dénoncés. Il est question de gouvernants actuels à côté desquels « Hitler est un enfant de chœur». Le confinement est même comparé à un moment à des camps de concentration, où il serait question d'instaurer une société d'esclaves et de soumission. Les gouvernants créeraient la psychose de ce qu’on appelle un "pseudo virus" pour instituer le contrôle par la peur. Nous ne pensons  pas caricaturer. Le lien vers l'émission permettra au lecteur de se forger sa propre opinion!

Il est inutile à notre sens de commenter ou de justifier plus en profondeur leurs propos. En revanche il est nécessaire et prudent de rappeler le droit: des opposants à la vaccination s'étaient pourvus devant les Juges de Strasbourg, la Commission européenne des droits de l'Homme avait statué. Le titre de la vidéo de 2 heures 15 est ainsi libellé: Alerte sur la santé, alerte sur la liberté. La justice européenne a déjà tranché!

C.E.D.H., 15 janvier 1998, Carlo Boffa c/Saint-Marin, N° 26536/95.  

Les requérants se plaignent de l'existence des lois prévoyant l'obligation de se faire vacciner pour les personnes résidant à Saint-Marin. Ils font valoir que le danger de mort lié aux vaccins est élevé et allèguent la violation de l'article 2 de la Convention. Ils se plaignent en outre de ce que l'impossibilité pour les parents de choisir librement de faire vacciner leurs enfants constitue une atteinte injustifiée à leur liberté de pensée et de conscience, en violation de l'article 9 de la Convention. Les requérants se plaignent enfin que l'impossibilité de choisir de se faire vacciner constitue une atteinte injustifiée à leur droit de liberté tel que garanti par l'article 5 de la Convention, ainsi qu'à leur droit à la vie privée et familiale tel que garanti par l'article 8 de la Convention.(...)
Or, la Commission relève que l'obligation de se faire vacciner telle que prévue par la législation en cause, s'applique à toute personne quelle que soit sa religion ou conviction personnelle. En conséquence, la Commission estime qu'il n'y a pas eu en l'espèce d'ingérence dans la liberté garantie par l'article 9 par 1 (art. 9-1) de la Convention.(...) 
D'autre part, la Commission estime qu'une campagne de vaccination, telle que mise en place dans la plupart des pays, obligeant l'individu à s'incliner devant l'intérêt général et à ne pas mettre en péril la santé de ses semblables, lorsque sa vie n'est pas en péril, ne dépasse pas la marge d'appréciation laissée à l'Etat

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