Articles
 |
| le Monde, 22 novembre 1981 |
Il y a de cela quelque temps, nous avons exprimé auprès de nos lecteurs des doutes sur les nuits de la philosophie dont l'une des principales associations organisatrices était précisément Nouvelle Acropole. Nous nous étions limités à l'aspect fortement teinté de spiritualité, et notamment de théosophie, qui n'pparaissait pas au premier abord dans l'organisation de l'événement. Mais nous avions le souvenir d'éléments autrement plus inquiétants, et qui avaient fait l’objet de procédures judiciaires en droit de la presse. Nouvelle Acropole avait été déboutée d'une plainte pour diffamation à l'encontre du CCMM, de l’UNADFI, et de Monsieur Alain Woodrow, récemment décédé, qui était à l'époque le chroniqueur religieux du Monde. Mais les faits étaient anciens, même si le couple qui dirigeait l'association à l'époque en tire encore les rênes de nos jours.Nous voulions nous assurer avant d'en dire plus que nous avions les éléments nécessaires pour poser la question. Un seul témoignage ne suffit jamais, il faut pour nous que nous en possédions un certain nombre avant de documenter un texte.
Super travail du Cercle Laïque pour la Prévention du sectarisme.
RépondreSupprimerCertains liens ne marchent pas dans le document.
C’est intéressant qu’une décision du Tribunal de Grande Instance de Paris mentionne “le système pyramidal, l’existence du service de renseignements, l’obéissance et la soumission totale requise” dans la NA.
Quand les critiques viennent de personnes qui souhaitent garder l’anonymat on doute de leur véracité, quand ça vient des anciens membres à visage découvert c’est parce qu’ils veulent se mettre en valeur où cherchent la popularité 🤯
Le témoignage de Francesca parle du fait que, dans l’idéologie NA Hitler a été approuvé comme disciple de la “hiérarchie blanche” (mais qui a raté sa mission), cela rejoint un nombre de phrases du Mr. Livraga (JAL) par exemple quand il parle du fait que les nazi ont brisé leur fer de lance contre le “matérialisme athée”.
Le projet hégémonique apparaît aussi clairement, le but du Perseus étant “une France acropolitaine” (a l’intérieur du groupe on parle d’un “empire philosophique”).
L’idéologie derrière la façade “Ecole de philo”, malgré quelques adaptations superficielles au goût du jour, est profondément figée (se nourrit de ses fondements) ses empreintes sont bien visibles aujourd’hui dans les cours, symboles, rituels et fonctionnement du groupe en France et ailleurs.