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samedi 27 février 2010

date à retenir: le samedi 27 mars:lire ci-dessous



ECOLOGIE ET BIEN ETRE
Prévenir et déceler les dérives sectaires
SAMEDI 27 MARS 2010 DE 10 H A 17 H
Salle d'activités de DEYVILLERS dans la banlieue d'Epinal

Tous les ans le cercle laïque pour la prévention du sectarisme organise, avant son assemblée générale, une journée de réflexion sur un thème précis. Vous en avez d'ores et déjà le thème et la date ainsi que le lieu; comme l'an dernier, nos amis de l'ADED nous accueilleront.L'équipe du cercle vous proposera une réflexion menée initiée par Marie-Annick MEYER, Hayat El MOUNTACIR, Gilbert KLEIN, Evelyne PLEIGNET , Alain JOURDAN, etc...

Au sommaire, quelques recherches dans le passé, des recherches dans des publications passées et présentes
L'écologie vise entre autres à des transformations de nos comportements. Quand sont-ils légitimes, quand sont-ils déviants?
Le retour du naturel dans les médecines alternatives
le New Age

inscriptions: 16,50€, repas de midi et boissons incluses

à retourner et à renvoyer dès que possible à Jean RACINE, 379 le Clos Benitchamp, 88380 ARCHES, tel. 03 29 32 61 78

Nom prénom
adresse
s'inscrit pour personnes et joint un chèque de 16,50€ x = € à l'ordre de CLPS

jeudi 11 février 2010

Dans le canton de Vaud (Suisse), refus d'autoriser les Raéliens à tenir un stand sur la voie publique, par décision du Tribunal administratif


extrait significatif de la décision judiciaire



Selon la jurisprudence constante, l'autorité appelée à se prononcer sur une mesure restrictive de la liberté de réunion ou de la liberté d'opinion ne peut pas refuser une autorisation uniquement parce qu'elle désapprouve les idées et les objectifs politiques des organisateurs, mais elle doit s'en tenir à cet égard à une attitude neutre et objective. Seul est déterminant pour elle le danger, direct et imminent, qu'une manifestation pourrait objectivement entraîner pour l'ordre public.
Il va cependant de soi que le contenu des opinions à débattre lors d'une réunion peut également entrer en ligne de compte dans l'appréciation de ce danger. Le risque ne peut pas toujours être exclu que les organisateurs incitent, plus ou moins activement, les participants à mettre en pratique leurs idées et que celles-ci soient ainsi la cause d'actes illicites. Le contenu intellectuel des opinions exprimées doit donc d'autant plus être pris en considération lorsqu'il est en rapport direct et étroit avec les autres aspects de la réunion qui présentent un danger d'atteinte à l'ordre public, tant il est vrai que l'autorité doit empêcher l'organisation de réunions qui menacent directement d'entraîner la commission de délits


l'AVREF écrit au courrier des lecteurs de LA CROIX



Lettre relative à l'article :

l'Eglise Tente de se Prémunir contre les Dérives Sectaires.
Bruno Bouvet, La Croix du 11 janvier 2010.

Dans l' article du 11 janvier dernier: « L' Eglise tente de se Prémunir contre les Dérives Sectaires », Bruno Bouvet cite Monseigneur Denis Lecompte ; celui-ci affirme que les religieux doivent garder leur entière liberté de conscience dans leur for interne. Les supérieurs ne doivent pouvoir exercer aucune pression sur lui.Ces derniers ne peuvent être ni conseiller spirituel, ni confesseur d'un religieux qui dépend hiérarchiquement d'eux. Cette condition, indispensable pour éviter les dérives sectaires dans une communauté, n'est pas respectée par toutes les communautés, tous les instituts.
Etre religieux suppose une foi solide, une bonne maturité et un certain renoncement : tous ne sont pas faits pour la vie religieuse. Le processus par lequel un postulant réfléchit à un engagement religieux, et où la communauté voit si elle peut l'accueillir est appelé discernement ; de mauvais discernements peuvent conduire à des dérives sectaires et des désordres divers : dépressions, maladie psychiques, suicides, crimes sexuels. On peut douter de la valeur et de l'intérêt pour l'Eglise de la vie religieuse dans ces mauvaises conditions.
Des parents et amis de religieux ont été alertés par la fréquence de telles dérives dans plusieurs instituts. Ils ont créé en 1998 l'Association Vie Religieuse et Familles, AVREF, pour lutter contre elles, et conseiller les jeunes et les familles confrontés à ces problèmes. Avec l'expérience, l'AVREF peut affirmer aujourd'hui qu'il y a en France une dizaine d'instituts religieux qui ont eu de graves dérives au cours des dix dernières années. Il y a en France plusieurs milliers de personnes concernées. Certains instituts ont fait l'objet de mesures disciplinaires de la part de la hiérarchie ecclésiale : avertissements par les responsables, changement des supérieurs, dissolution etc...Souvent, il s'agit d'instituts diocésains de fondation récente. Le phénomène des dérives sectaires dans l' Eglise est un problème grave. L'association AVREF cherche, par des contacts avec la hiérarchie ecclésiale, avec les jeunes, les familles et les religieux, à lutter contre elles.



Association AVREF, 33 rue du Pavé des Gardes, 92370 Chaville

mardi 2 février 2010

Interrogations et inquiétudes à Terre du Ciel, le Journal de Saône-et-Loire, 29 janvier 2010

avis de la commission nationale consultative des droits de l'Homme sur le voile intégral


"La Commission nationale consultative des droits de l'homme (www.cncdh.fr/),
vient d'adopter un avis
sur la question dite du « voile
intégral », en cherchant à rappeler des principes fondamentaux permettant de guider la réflexion collective sur un sujet particulièrement complexe.
A ce titre le président de la CNCDH, Yves Repiquet, a souligné que « le
port du voile intégral choque nombre d'entre nous. Cependant, tout ce qui choque ne doit pas nécessairement être interdit, et l'interdiction n'est pas nécessairement la meilleure des solutions contre le fondamentalisme ».
La CNCDH a rappelé que, en vertu même de la Constitution française, la liberté est le principe et l'interdiction l'exception. Toute ingérence de la loi dans la vie privée doit non seulement être justifiée par un but légitime - comme la défense de l'ordre public ou des droits d'autrui – mais également être «strictement nécessaire dans une société démocratique »,
conformément à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme. Une interdiction générale du «voile intégral» sur l'ensemble du territoire national serait manifestement disproportionnée, s'agissant un phénomène qui reste marginal, et s'attacherait plus aux effets qu'auxcauses du fondamentalisme, laissant les femmes concernées encore plus isolées et vulnérables, les hommes échappant à toute sanction. La CNCDH a attiré l'attention sur les risques d'effets pervers, au regard même del'exigence de mixité.
La CNCDH a surtout cherché à examiner de manière aussi précise et nuancée que possible les enjeux du débat actuel, sous quelques grandes têtes de chapitre,
comme la question de l'ordre public, le principe de dignité, le principe de laïcité, le risque de stigmatisation d'une partie de la population et enfin la question de l'applicabilité d'une mesure de prohibition.
La CNCDH recommande notamment des efforts de pédagogie et d'éducation aux droits de l'homme, de sensibilisation et de médiation, afin de renforcer le vouloir vivre ensemble selon les principes républicains de liberté, d'égalité, de fraternité qui sont notre patrimoine commun. Elle encourage les autorités publiques à soutenir les femmes qui subissent des violences et à appliquer pleinement les réglementations existantes, en matière d'ordre public ou de neutralité des services publics.
En conclusion, le Président Yves Repiquet a souligné que, «dans l'attente des conclusions du rapport de la mission d'information parlementaire, la CNCDH poursuivra ses réflexions et ses travaux».