CLPS
2017, 15 ans en juin prochain
RAPPORT
D'ACTIVITES EN FORME DE BILAN ET DE PISTES POUR L'AVENIR
Quinze
ans déjà. EN 2002 ? Nous avions créé le CLPS et dès le
départ mis en place une structure souple, non bureaucratique même
si nous avons eu à cœur de respecter les règles statutaires
garantes d'un fonctionnement démocratique et collégial. Comme tous
les ans pratiquement, nous nous décernons un « peut mieux
faire » car malgré nos efforts conjugués nous aspirons
toujours à plus d'efficacité.
Notre
blog est
nourri quotidiennement, depuis un récent conseil d'administration,
nous sommes trois à valider les propositions de billets. Une pensée
toute spéciale pour les nombreuses informations venues de l'Ardèche
et dont nombreuses onte été celles qui ont été mises en ligne.
Trois administrateurs qui valident chaque billet, c'est sans doute
suffisant.
Pour
mieux faire :
que tous nos correspondants, originaires du CLPS ou du CNAFAL nous
adressent le maximum d'informations à mettre en ligne, sachant
que nous les reprenons dans la seule limite du risque de procédure
en diffamation, parfaitement assumé puisqu'aucune menace n'a été à
déplorer, peut-être en raison de notre prudence ?
Notre
réseau s'accroît certes mais lentement.
Le CNAFAL nos y a quelque peu aidés en signant il y a maintenant
trois ans une convention de partenariat qui en fait la seule
organisation laïque à avoir pris en compte le sectarisme. Sans
doute certaines qui pourraient nous aider n'ont pas été encore
jointes par le CLPS ? Trois CDAFAL, en Seine-et-Marne, dans le
Haut Rhin et dans la Meuse nous relayent, pour ce qui nojus concerne,
Pierre nous a rejoints dans la Drôme, un département riche en
dérives, bienvenue !
Pour
mieux faire :
que chacun d'entre nous s'efforce de mobiliser des connaissances,dans
les départements où nous ne sommes pas encore représentés ?
Ou propose des réseaux ou associations qui partagent nos valeurs et
qui pourraient nous relayer comme le fait le CNAFAL ?
En
ce qui concerne la réflexion et le débat sur la problématique
sectaire,
nous pensons être en pointe sur quelques sujets. Nous pensons raison
garder et rester nuancés, nous posons souvent des questions, nous
construisons des pistes de réflexion et nous ne prenons pas des
positions à l'emporte-pièce. Nous avons essayé de réfléchir sur
la mouvance de l'anthroposophie sans la diaboliser mais en essayant
de comprendre les motivations des personnes qu'elle attirait même si
nous étions loin de les faire nôtres. Nous avons essayé aussi de
comprendre les liens qu'elle pouvait entretenir avec les colibris
même s'il serait hasardeux et diffamatoire de voir dans ce réseau
une dérive sectaire. Nous avons également réfléchi sur le
sectarisme dans le domaine de la santé et nous espérons que notre
rencontre 2017 nous permettra d'approfondir cette thématique. Enfin,
nous avons mené une investigation sur l'enseignement privé hors
contrat susceptible de véhiculer une dérive sectaire. Nous avons
demandé à maintes directions départementales des services de
l'Education nationale des rapports d'inspection d'écoles hors
contrat ; dans la plupart des cas nous les avons obtenues mais
certains font la sourde oreille : que faire ?
Pour
le moment, la Fondation pour l'Ecole est toujours habilitée à
délivrer des reçus fiscaux du fait de sa reconnaissance d'utilité
publique et elle abrite des fondations dont une liée à la
Fraternité Saint Pie X. Sans doute la possibilité qui lui est
reconnue de ne pas rendre publique la liste des écoles hors contrat
qu'elle subventionne grâce à ce statut est-elle légale, mais nous
le déplorons.
Les
écoles hors contrat peuvent véhiculer des idéologies d'intolérance
et les inoculer à des jeunes malléables. Nos détracteurs nous
reprocheront de ne pas respecter le droit des parents à transmettre
leurs convictions. Mais nous devons leur opposer la liberté de choix
des enfants.
Et
qu'on ne nous reproche pas un parti pris irreligieux qui n'existe
pas: noUs nour préoccupons de toutes les écoles, religieuses ou
pas, qui embrigadent.
Pour
mieux faire :
Nous y réfléchirons à notre rencontre 2017, mais en attendant
remercions l'actuelle équipe de la MIVILUDES pour son écoute et sa
disponibilité.
Le
fonctionnement interne évolue peu :
nous
nous efforçons toujours de travailler dans la collégialité, le CA
est consulté avant toute décision importante, mais surtout nous
nous efforçons de faire en sorte que nul ne soit éloigné des
responsabilités ni de ce qui fait l'intérêt de l'association. Nul
ne s'arroge ni le monopole de la réflexion ni la prise de décision.
Avons-nous réussi ?
Pour
mieux faire :
Lorsque nous avons créé l'association il y a quinze ans, nous
avions tous autour de la cinquantaine. Beaucoup d'entre nous sont
restés et ont pris quinze ans !
De temps à autre des plus jeunes nous rejoignent. Signalons Ludovic
qui nous a rendu des signalés services ; certes, nombreuses
sont les associations qui vieillissent, celles dont le renouvellement
est problématique. Ne « faisons pas l'autruche ». Ne
devenons pas non plus une association à la présidence inamovible.
Les jeunes sont les bienvenus.
La
ligne téléphonique fonctionne toujours, les appels ne sont pas
rares. Parfois, mais ce n'est pas une généralité, le rapport des
demandes exprimées avec la problématique sectaire est ténu.
Une
conclusion rapide pour résumer le tout.
Nous
demandons systématiquement aux administrations et notamment aux
préfectures d'inviter le CLPS en la personne de nos représentants
dont nous donnons l'adresse et les CDAFAL avec lesquels nous
travaillons aux réunions organisées en Préfecture sur le suivi du
sectarisme.
A
tous nos correspondants en départements, nous pouvons suggérer
-de
nous transmettre tous documents sur toute manifestation publique
suspecte
-de
nous en faire un compte rendu notamment en vue de l'insertion sur le
blog, la seule limite à la publication étant la prudence face au
risque de procédure.
-d'organiser
des réunions publiques ou privées de sensibilisation, notamment à
l'aide d'associations amies, un administrateur du CLPS pouvant
éventuellement se déplacer.
Et
nous comptons sur les participants, sympathisants ou adhérents à
notre rencontre 2017, pour enrichir le débat et nous indiquer de
nouvelles pistes et réflexion et d'action.