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lundi 22 juin 2020

les colibris, la NEF à Nantes



Il n’est pas rare que nos lecteurs nous fassent  parvenir des renseignements sur des problématiques présentes sur leur lieu d’habitation. C’est ainsi que nous avons reçu récemment d’un de nos lecteurs assidus des pistes de recherche sur les colibris à Nantes et sur leurs liens  avec  des initiatives anthroposophiques.
Il nous est tout d’abord signalé une école qui doit ouvrir en septembre prochain, « le lieu utile ». C’est une école Montessori. Les initiateurs, conscient du fait que le  hors contrat implique une participation financière des parents, s’arrangent pour que le coût par élève soit limité à 250 € par mois.








Mais ce n’est pas qu’une école. Elle est présenté sur son site Internet comme « une oasis en ville ».  Il semble que ce soit dans l’esprit des créateurs, l’ébauche d’une collectivité. C’est, d’après eux, « un collectif de citoyens en  transition, apolitique, laïque, et ouvert à tous ».
Il y aura des activités familiales, des ateliers de soutien à la parentalité, et d’autres ateliers de cuisine. Parmi les sources d’inspiration, l’école des Amanins. Et les liens avec les colibris semble fort. Les sites des colibris se réfèrent  largement à cette initiative. Nous l’avons déjà dit, nous ne doutons pas des excellentes intentions  . Nous ne les partageons certes pas, mais nous avons toujours affirmé que nous ne prétendions  pas incarner le bien en lutte contre le mal.
Nous qui sommes issus de mouvements de défense de l’école publique, laïque, et ouverte à tous, nous percevons dans cette création un entre soi dont  ne sortiront pas les enfants.  Nous entendons des arguments possibles :  Donner le meilleur à ses enfants, l’avenir de la planète, mais nous préférons ne pas séparer les enfants, afin de permettre à  ces citoyens en devenir d’apprendre la tolérance mutuelle et le respect de l’autre.
Une autre initiative des colibris : Scopeli, un supermarché coopératif. Ils s’en développe plusieurs en France. Les prix des denrées sont inférieurs par rapport à ceux qu’on trouve dans le commerce, en revanche, les coopérateurs sont tenus d’assurer des tâches bénévolement.  Une forme d’autogestion si nous avons bien compris ? Ce marché coopératif accepte la monnaie locale complémentaire dont nous allons reparler, et a également, last but not least, été financé d’une part par un prêt de la nef (nouvelle économie fraternelle) et ses finances ont également été abondées par un crowfunding organisé par « Le zeste », lui-même une émanation de la nef.
Autre initiative que nous avons déjà abordée : le retz’l, la monnaie locale complémentaire. Le but affiché des monnaies locales, c’est le renforcement des échanges locaux , sur une région donnée. L’unité de monnaie locale est toujours égale à un euro, les participants remettent des euros à l’association gestionnaire, et il leur est  donné en retour l’équivalent en unité de monnaie locale. 
Des magasins et des commerces, dans une circonférence donnée, acceptent cette monnaie alternative. Nous signalons que les euros donnés par les participants sont gérés ensuite par la même nef  Nous le répétons, sans doute de nombreux colibris ne connaissent pas la mouvance de  Steiner, et des souscripteurs de la nef également, nous restons persuadés qu’ils pensent faire œuvre utile en ne confiant pas leur patrimoine à une banque et en ne spéculant pas.
Nous avons déjà dit nos désaccords avec la nef. Il est inutile que nous répétions notre point de vue sur ce point, nous renvoyons nos lecteurs aux divers articles que nous avons déjà écrits sur ce blog à ce sujet.

lundi 15 juin 2020

lundi 8 juin 2020

Une école protestante évangélique à la frontière franco-belge?

Un petit résumé au préalable pour aider à la compréhension du lecteur : dans le pays des trois frontières (France, Belgique, Luxembourg), deux églises évangéliques de part et d’autre de la frontière franco-belge unissent leurs efforts en vue de créer une école  où notamment ne sera pas enseignée la théorie de l’évolution… 

Des promoteurs de cette idée sont originaires de la région de Longuyon en France ; le projet serait concrétisé à Virton , petite ville qui jouxte la frontière.
Pour des questions de commodité financière, afin de recevoir plus facilement des subsides publics, le projet, aussi bien français que belge, devait se concrétiser du côté belge de la frontière.
L’un des « produits d’appels » de cette école sera l’ « immersion linguistique ».

Une école dont nous ne pourrons solliciter les rapports que nous demandons souvent aux autorités académiques : quoique l’initiative de cette démarche vienne pour une large part de France, et bien que l’école soit amenée à accueillir des élèves français, elle sera domiciliée et Belgique.

Un ami lorrain de notre association s’est rendu à une réunion publique de présentation du projet et a eu l’amabilité de de nous en communiquer spontanément un compte rendu. Nous ignorons si à l’heure actuelle le projet a pris forme, merci à nos sympathisants de toutes régions qui nous transmettent des informations !

En cliquant sur ce lien, accédez au compte rendu de la réunion. Nous le faisons suivre d’un extrait des statuts de l’association qui porte le projet, parus dans le MONITEUR, l’équivalent belge du Journal officiel.