la liberté de la presse vue par l'UNESCO |
A l'origine un témoignage paru dans BULLES, journal de l'UNADFI lisible dans son intégralité sur son site.
J'ai pu assister à une bonne partie du procès dont je m'efforcerai de reproduire le plus fidèlement possible quelques extraits des déclarations (sous serment) des témoins à charge.
1)Une responqable d'école WALDORF précise à la barre qu'il n'y a pas d'enseignement de l'anthroposophie. Mais lorsque l'avocat de la défense lui demande si, notamment lors des opérations portes ouvertes, l'orientation anthroposophiques est expliquée aux parents, elle répond par la négative estimant que c'est à eux qu'il appartient de se renseigner.
2) Le secrétaire général de la Fédération précise que "l'anthroposophie est la source à partir de laquelle les Ecoles Steiner travaillent mais que chacun est libre d'appartenir ou de ne pas appartenir à la Société anthroposophique". Lorsque l'avocat de la défense lui demande s'il est anthroposophe, il répond: "je ne suis pas membre de la société anthroposophique". Devant l'insistance de l'avocat il dit être anthroposophe.
Une opinion personnelle: Maître BARATELLI, conseil de la Fédération a reproché à l'UNADFI de ne pas avoir mené une "enquête sérieuse" notamment en appelant la Fédération des écoles Waldorf pour recueillir son point de vue et sa version des faits. Mes modestes connaissances juridiques m'ont fait bondir: s'il fallait systématiquement recueillir et exprimer l'avis de la partie adverse où serait la liberté d'expression? Les associations de libres penseurs devraient-elles contacter les Eglises avant de publier, et vice versa?
Et rappelons la devise d'un journal satyrique (paraissant le mercredi): "la liberté de la presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas". Au delà du problème des Ecoles Steiner, le résultat de cette procédure est une victoire de la liberté de la presse, de la liberté d'expression.
G.KLEIN
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